2012 64

2007 63

2006 62

2005

2004 61 60

2003 59 58 57' 57

2002 56

2001 54' 54 53 52

2000 51 50 49 48

1999 47 46 45 44 43

1998 42 41 40 39 38 37

1997 36 35 34 33 32 31

1996 30 29 28 27 26 23 22 21 20

1995 19 18 17 16 15 14 13 12 11

1994 10 09 08 07 06 04 03

1993 02 01 00

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Aredje 61, septembre 2004

Silence ! on ferme !

Le lieu... La ferme du Biéreau est une superbe ferme brabançonne avalée par la ville de Louvain-la-Neuve, construite autour d'elle dans les années septante. C'est, depuis lors, un lieu d'activités multiples et d'habitation, les unes se nourrissant de l'autre et vice et versa...

La menace... La Ville veut récupérer ce lieu symbolique, le "normaliser", le transformer en centre culturel... elle l'a déjà racheté à l'université qui en était propriétaire, elle doit maintenant se débarrasser des occupants actuels.

Cette menace vient de loin, l'inquiétude était déjà là en 1976 (voir fdbr@lln.be 1976 ci-dessous)

Le lien avec René Binamé... Nous y répétons cet après-midi, nous y organisons ce soir un concert de Mossuraya.

Nous y jouâmes en soutien aux inculpés d'un procès d'arrachage d'OGM, avec Daniel Hélin au printemps 2002, avec The Ex au printemps 2003, deux merveilleux concerts, pas par hasard.

Nous y avons joué le dimanche 29 août, pour une soirée de soutien improvisée dans l'urgence face à la menace d'une expulsion le lendemain matin.

Nous aimerions continuer à fréquenter son ciné-club, à y découvrir des groupes bizarres, à y rencontrer nos ami(e)s.

Un air de famille... Cette volonté de multiplier les occasions de partage et de rencontre, cet acharnement à cultiver la convivialité plutôt que la consommation, ce refus obstiné de se plier aux exigences du profit, ce désir fou de faire vivre tel bâtiment, telle maison, tel terrain destiné à la mort par son propriétaire, on les reconnaît sous des visages très différents à Louvain-la-Neuve, à Angers, à Leuven, à Grenoble, à Lausanne, et partout ailleurs.

Voici une compilation de textes, une belle diversité de point de vue et d'expériences.

Binam'... (09-09-04)

fdbr@lln.be - 1976

Un extrait d'un texte du groupe de travail "Aménagement Ferme du Biéreau".

[...]

Vis-à-vis des intentions de l'Université

Beaucoup d'éléments, d'informations concordent pour nous permettre de croire qu'une restauration complète, de grande envergure (comme l'unif aime le faire) est une possibilité très réelle.

Or, qui dit pareille restauration (appelons cela autrement si vous préférez) dit gros investissement.

Corollaire immédiat : on ne peut laisser la responsabilité, la gestion, l'orientation d'un tel ensemble à n'importe qui, nous, université, allons nous en charger.

Et la ferme d'échapper définitivement à ses utilisateurs. CQFD.

En conclusion de, je dis NON à une transformation de la Ferme en un lieu prestigieux, à l'image de LLN, et dont l'effet immédiat sera la perte définitive d'un outil qui, au lieu de cela et moyennant des aménagements appropriés, peut-être réellement pris en charge par les utilisateurs.

[...]

Pierre Thomas ir, le 15 novembre 1976

Leuven.be

Demolition and eviction.

A very hectic month here, just before and after the "Boycot Marktrock"-festival we had to suffer 2 evictions of more recent squats here. AC De Molotov woke up with a demolition-permission on the wall without any form of process. The rich fuck who onws the place must have found his way around the usual paperwork and obligations and smoothly arranged for his luxurous apartments no-one needs, and offices no-one needs on top of a shopping centre no-one needs...

Half of the shops in Leuvens main streets have empty upperfloors, loads of shops go bankrupt in the Diestsestraat, but as long as the money comes in the owner won't care. And as long as Leuven gets turned into an antisocial, unfriendly city with the "good looks" of Rotterdam attracting businessmen to ruin the rest of our nature for "economic purposes", the city won't give a shit. Leuven is turned over to economy and given a hypocritical sense of security caused by many futile police-interventions (we can give you some examples), and by throwing in shiny new concrete with a tree stuck in at carefully measured places. THIS CITY STINKS OF MONEY !

Logically the squatters were not going to let this happen, and a barricade was thrown on the street in front, left only very last-minute. No doubt this wasn't the cheapest eviction the cops ever undertook. On saturday 21 the police evicted by surprise a recently opened living-squat at Diestsevest 83. We say, if anyone needs some sleeping space, there are still some matresses there. other useful material was taken by the police, which makes a nice addition to their salary, as they didn't feel like proving what they were going to do with it when the arrested squatters asked their stuff back.

These evictions are probably not going to make Leuven cleaner from the threat of squatting, since you can't live in shops and offices. The yuppification of Leuven will be answered pretty soon again. Something likewise happens in Geel, where "Villa Velo" was squatted. We wish them good luck, and if you want to help, it's worth passing by : Dokter van de Perrestraat 19, Geel.

On the party-front, some of the concerts in AC De Molotov were cancelled, some are moved to Villa Squattus Dei. Below is an (incomplete) preview of things to come. Always welcome !

7 septembre : Disprezzo (I - metal crust) + Project Hopeless (Swedish crustpunk) + Nahende Vernichtung (metal hardcore) + Visions of war (local classic punk)

11 septembre - 19h : punk/hc concerts : Poundaflesh (UK, ex- Concrete Sox) + Radio Bikini (NL, mad trashpunk

20 septembre - 19h : Insuicity (slow and loud stuff) + 1 more

22 septembre : Re-opening of the Volxkeuken. Food at 18h, your helping hands are welcome from 15h. Untill then, the Vegan kitchen/Food Not Bombs will be standing at the Bruul-park with food at 17h.

24 septembre : hardcore-festival

2 octobre : 7"releaseparty Usual Suspects / Agathocles with Usual Suspects and more.

During Concerts and Volxkeukens the INFO-TEEK will be opened. You can now borrow books there as well as find a DIY- musical/literary selection which is worked on.

If you want to have your phonenr on the alarmlist for battling future-evictions, you can send it to squatupdates@hotmail.com.

Thanks a lot for reading all this again, and hope to see you around !

The Leuven Squatters
PB 80, 3000 Leuven 3
Villa Squattus Dei, Schapenstraat 29, Leuven, Belgium

Angers.fr

Ouverture d'un squat et d'un potager collectif à Angers.

Un squat d'habitation et d'activité a été ouvert début juin à Angers dans le quartier de la Doutre, une grande maison bourgeoise qui a été installée peu à peu avec des apéros et bouffe avec le voisinage, la mise en place d'un infokiosque et d'une zone de gratuité, des spectacles et divers autres projets.

La dynamique d'ouverture faisait suite à la réappropriation d'un grand espace en friche dans le quartier de la Doutre afin d'y faire un potager collectif. L'occupation du terrain et le démarrage du potager étaient survenues dans le cadre d'une manifestation de guérilla jardinière où divers endroits de la ville s'étaient vu enrichis de légumes, et où l'occupation permanente d'un terrain concrétisait l'envie de s'implanter à plus long terme dans un quartier et d'y développer des rencontres et activités autour du potager.

Le quartier de la Doutre est un bientôt-ex-quartier populaire en pleine destruction-restructuration et le squat n'est situé qu'à quelques dizaines de mètres du potager. Ce projet de potager fut plutôt un succès dans un premier temps avec un groupe de base assez important, la construction d'une cabane, des liens croissants avec le voisinage direct (notamment le carré d'immeubles entourant cet espace) et des légumes et plantes médicinales/aromatiques poussant courageusement sur une terre à première vue pas des plus accueillantes.

Malheureusement, la mairie (propriétaire du terrain) décida de mettre fin à l'aventure fin juin , en envoyant un petit matin quelques agents municipaux détruire la cabane et arracher tous les légumes, ce qui n'alla pas sans soulever quelques remous dans le voisinage, pour partie estomaqué de l'absurdité et de l'audace d'une action répressive sur des légumes, et ne comprenant pas que toute initiative échappant au contrôle institutionnel se devait d'être éradiquée par la bonne gauche citoyenne et bourgeoise d'Angers.

En parallèle, le maintien du squat n'allait pas sans mal, puisque cette initiative nouvelle dans le paysage politique d'Angers semblait totalement intolérable aux propriétaires des lieux (la mairie de nouveau par l'intermédiaire d'une entreprise urbanistique publique/privée) et policiers. Ceux-ci étant en effet habitués à virer manu-militari, en toute discrétion et sans autre formes de procès, les divers pauvres s'emparant de maisons laissés vides. Cette fois, un rapport de force avec une maison bien barricadée, une trentaine de personnes en soutien à l'extérieur, déterminées et connaissant les lois mieux que les officiers présents, finit par les faire se résigner à en passer par les voies légales et par un procès...et par créer un précédent utile à l'avenir. Les officiers de police présents, rageurs de s'être déplacés et d'avoir passé un bout de l'après-midi à menacer et à attendre sans résultats, se vengèrent (assez mesquinement de leurs propres aveux) en embarquant quelqu'une pour détention d'arme de guerre du fait qu'un morceau de masque à gaz utilisé pour du théâtre de rue était visible à l'intérieur de son camion. Malgré une garde à vue d'une quinzaine d'heures, le prétexte était assez ridicule pour qu'elle ne soit pas l'objet de poursuites.

Dans la foulée et l'enthousiasme du moment, le potager fut réinvesti avec de nouveaux plants, issus de la solidarité de maraîchers et lieux collectifs de la région et des potagers collectifs de Nantes.

Quelques jours plus tard, début juillet, et malgré quelques promesses fumeuses d'une première adjointe au maire, venue sur les lieux avec la presse, pour déclarer qu'il fallait mettre ce potager aux normes de sécurité ou qu'il disparaisse, le potager était de nouveau détruit par un tractopelle d'un chantier municipal avoisinant sur ordre du patron et donc en toute logique de la mairie.

En réaction, les bureaux des adjoints et du maire furent occupés et des centaines de tracts de protestation distribués aux divers employé-e-s municipaux. Ce fut l'occasion d'une intrusion impertinente dans l'antre des patrons de la Ville et de quelques débats animés avec le premier adjoint au maire et le responsable de la police municipale, tous deux très surpris et ostensiblement gênés de cette irruption inopinée et de ces individus qui avaient l'audace de venir les mettre face à leurs actes et aux contradictions entre leur propagande citoyenne et participative et leurs politiques d'urbanisme sécuritaire guidées par la rentabilité, le développement capitaliste et le souci de contrôle.

Comme nous n'attendions pas grand-chose de cette rencontre, si ce n'est de leur montrer que nous n'allions pas les laisser détruire nos initiatives sans réagir, s'attaquer aux leurs et exposer publiquement leurs actes aux angevin-e-s, la rencontre s'acheva avec une sortie collective marquée par un déversement de compost à l'extérieur de la mairie. L'entrée de la mairie était bondée de badeaux puisque c'était le jour du passage du Tour de France.

A l'heure actuelle, le squat est toujours là, mais s'est vu victime de la justice cinglante et ultra-conservatrice de la bourgeoisie angevine. Un piètre délai de quinze jours et des jours d'amendes qui se sont vu confirmés suite à un appel au Juges d'exécution des peines (JEX) et ce malgré qu'aucun projet à court terme n'ait pu être justifié sur cette maison.

L'expulsion pourrait se produire autour du 4/5 septembre et il est possible que les ami-e-s angevins aient besoin d'aide autant pour l'expulsion que pour donner une suite au mouvement squat local (et autant dire que vu l'énergie déployée autour de cette première expérience, il est à espérer qu'elle se poursuive dans cette maison ou dans une autre).

Par ailleurs, le collectif du potager ne désarme pas et prévoit une "fête de l'arrosoir" sur le site occupé, autour des 11 et 12 septembre avec implantation d'un arrosoir métallique géant et diverses activités festives et subversives.

grrr' noble.fr

Il faudra plus d'un permis pour nous démolir ! ! !

Août 2004 : la mairie de grrrenoble vient d'accorder un permis de démolir sur la traverse occupée des 400 couverts, et un huissier vient de pointer son nez.

La traverse des 400 Couverts, c'est :

- 6 bâtiments squattés et réhabilités depuis 2 ans et demi

- le domicile d'une vingtaine de personnes et une vie collective quotidienne

- le Chapitonom, un lieu public fait maison, où plus de 2000 personnes différentes se sont croisées lors des 70 événements à prix libre organisés en deux ans (concerts, projections, lectures, pièces de théâtre, débats...).

- un four à pain en torchis (terre, paille, crottin de cheval), construit au printemps 2003 pour pouvoir faire du pain, des pizzas, des gratins au feu bois, et utilisé notamment pour les repas de quartier dans la traverse

- un atelier filtrage d'huile (qui nous sert pour expérimenter les moteurs à l'huile de tournesol)

- l'infokiosque (une bibliothèque de plus de 1000 livres, brochures, revues sur des questions politiques, intégrée dans un réseau francophone et dans le site http ://infokiosques.net)

- une zone de gratuité (où chacun-e peut se servir de vêtements, objets, etc., et déposer ceux dont il/elle ne se sert pas)

- une yourte, tente mongole auto-construite d'habitat semi-nomade

- un jardin potager

- un compost à l'odeur contenue

- un toit végétal

- un square réaménagé, repeint, décoré de mosaïques

- un griottier, un abricotier, un pêcher plantés dans la rue

- un lieu de réunions et de stockage pour des collectifs et des associations (fraka, indymedia-grenoble, groupe autour de l'anti-psychiatrie, réseau huile de tournesol, distros iosk et zanzara athée...)

- des halles pour y stocker de la récup et des conserves maison

- une pharmacie axée sur la médecine alternative et les plantes médicinales

- une salle de répétition accueillant des ateliers danse, théâtre, boxe française et self-défense féministe

- un atelier informatique basé sur les logiciels libres (unix-gnu-linux) avec des échanges de savoirs

- un atelier de réparation vélos

- une cuisine collective permettant d'organiser des restos à prix libre - ponctuellement, des ateliers vitrail, menuiserie, sérigraphie, poterie, couture, prise de vue, labo-photo... et réhabilitation des maisons (électricité, plomberie, charpente, maçonnerie, carrelage, chaux, et décorations les plus folles) !

 

Tous ces espaces et ces activités ont été réalisés avec les moyens du bord, sans subventions et pratiquement sans argent, hors des circuits marchands et institutionnels. Ils sont reliés entre eux par des échanges et des rencontres entre les personnes, habitantes ou participantes à ces activités, par un état d'esprit et des questionnements communs. A travers nos pratiques, nous voulons remettre en cause différents principes et systèmes, depuis ceux de la "consommation culturelle" jusqu'à ceux d'une société de profit, de compétition, de "croissance"... La vie de la traverse est rythmée par les glanages et bricolages, les recherches de rapports humains sans dominations, les réunions, les banquets sur nappe blanche, les liens ville-campagne, les discussions de fond, les moments de convivialité avec les voisin-e-s, la circulation des savoir-faire, la participation à des manifestations et des luttes sociales (notamment autour du logement, à travers le collectif Défends-toit)...

La municipalité de Grenoble, propriétaire, s'est toujours montrée soit indifférente, soit franchement hostile à ce qui se passait dans cette traverse : menaces de coupure d'eau, procès, destruction du toit d'une des maisons pour éviter qu'elle ne soit occupée... C'est le Dauphiné Libéré, à travers nombre d'articles, qui nous a "informé-e-s" de la démolition des bâtiments et de notre expulsion, prévues pour 2004, et censées laisser la place au projet immobilier de Grenoble Habitat, dont l'on vante injustement les mérites (voir ci-contre). La municipalité grenobloise ne nous a pas donné signe de vie depuis 2 ans : sa "politique du dialogue et de la concertation" se développe-t-elle par médias, huissiers et CRS interposés ?

Le projet de Grenoble Habitat ? 32 logements, dont une minorité de logements sociaux. La mairie se gargarise d'y inclure une "résidence pour personnes âgées", argument porteur dans un quartier qui attend impatiemment une maison de retraite depuis la fermeture du foyer Pinal... Mais cette fameuse "résidence" ne correspond qu'à "l'aménagement de certains appartements" par l'installation de barres de soutien dans les sanitaires, de portes élargies et d'ascenseurs, comme l'a dit lui-même M. Buisge, gérant du projet pour Grenoble Habitat. Un dispositif d'aménagement qui, en somme, n'a rien d'extraordinaire, qui devrait même être bien plus répandu, afin de permettre aux personnes âgées ou handicapées d'avoir un éventail de choix de logements plus large que celui qu'on leur propose. La pâtine sociale du projet de Grenoble Habitat est donc bien maigre... et cache difficilement une pure et simple opération immobilière, sans doute juteuse dans ce quartier central, proche de la gare et d'Europole... Chaque mètre carré, ici comme ailleurs, doit être rentabilisé ! Nous voulons attirer l'attention sur ce qui risque de disparaître avec l'expulsion des 400 Couverts. Grenoble, dont la municipalité vante l'esprit d'avant-garde, le foisonnement culturel et tutti quanti, risque de perdre une expérience unique d'habitat collectif et autogéré, en plein centre-ville, intégrée depuis des années dans le quartier et dans un réseau d'associations à l'échelle locale et même régionale. La mairie dépense des millions dans sa Maison centrale de la Culture, pour faire de "l'animation" et du "divertissement"... mais réduit en gravats un espace de création, de tentatives, de réflexions, de rencontres, de solidarités, d'ébullition, de vie, qui ne lui coûte rien. Elle montre encore une fois, en menaçant notre collectif d'une quatrième expulsion en quatre ans, qu'elle ne veut laisser absolument aucune place, dans la ville, à ce genre de projets.

 

Est-ce ainsi qu'elle compte régler l'énorme "crise" du logement ?

Est-ce ainsi qu'elle contribuera à "créer du lien social" ?

Est-ce ainsi qu'elle encourage les "initiatives" constructives et créatrices des habitant-e-s de Grenoble ?

Que sacrifiera-t-elle encore pour "nettoyer", contrôler et uniformiser la ville, pour attirer les investisseurs et la population rentable d'ingénieurs nano-technologues ?

Quels nouveaux simulacres de "concertation" inventera-t-elle pour donner un visage humain à ses expulsions et autres projets de prestige ?

Ce qui existe aujourd'hui, dans la traverse des 400 Couverts, doit continuer à y vivre : ce n'est pas une "simple anomalie temporaire"...

Il est possible de faire reculer la mairie. Soyons nombreux/ses et créatifs/ves... Que nous soyons venu-e-s habiter, faire du pain, danser, assister à des spectacles, débattre en petits groupes, choisir des vêtements gratuits dans la traverse des 400 Couverts, défendons-la ensemble, becs et ongles ! Les espaces d'autonomie et d'expérimentation sont inestimables, nous ne les laisserons pas détruire d'un trait de plume...

N'hésitez pas à répandre la nouvelle autour de vous, à grossir l'arbre téléphonique... Vous pouvez également adresser une lettre de soutien à Monsieur le maire, 11 bvd Jean Pain, 38000 Grenoble (pensez à nous en envoyer une copie !). Vous pouvez venir tous les jours à midi pour nous rencontrer avec vos questions et vos idées, visiter les lieux, découvrir ce qui s'y passe, et vous tenir informé-e-s des dernières péripéties quatrecentcouvertoises.

Squat des 400 Couverts

fdbr@lln.be

ASBL Ferme du Biéreau... qui sommes nous ?

Née il y a trente ans, "l'ASBL habitante" est située dans la ferme en carré plusieurs fois centenaire au coeur du quartier du Biéreau, le plus vieux quartier de Louvain-la-Neuve. Le projet global du collectif résulte de l'articulation entre l'habitat communautaire d'un lieu exceptionnel et de la mise en place de projets tels qu'un ciné-club hebdomadaire, des concerts (musiques expérimentales et en recherche, nouvelles musiques de chambre et concerts pop-rock), l'accueil d'artistes de passage, des activités pour enfants, des ateliers, ainsi que des nombreuses collaborations et partenariats avec d'autres acteurs du secteur socio-culturel et de l'éducation permanente, de Belgique et de l'étranger.

La spécificité du projet de l'ASBL ferme du Biéreau réside dans le pari d'agencer des espaces accueillants, caractérisés par leur continuité avec la vie quotidienne, avec une programmation qui invite à la découverte et à l'appropriation de formes de création souvent conçues dans leur production et diffusion comme des produits destinés à un public cible fermé et/ou élitiste. En démystifiant les espaces de représentation et en diversifiant les usages et collaborations, l'ASBL entend favoriser les rencontres et susciter la curiosité. Cette forme de vie collective,"originale"pour certains, rend possible l'hybridation et le décloisonnement des pratiques qui sont en règle générale séparées dans les temps et les espaces urbains contemporains (habiter, travailler, participer à des projets artistiques, s'amuser, etc). Elle constitue un vecteur de transversalité permettant le brassage des usages trop schématiquement segmentés dans le quotidien de nos villes. L'habitation donne ainsi la "tonalité" à notre programmation et aux créations que nous diffusons. Elle est au coeur du déplacement que nous tentons d'opérer du couple public-consommateur / professionnels-organisateurs vers une dynamique en redéfinition permanente constituée par des usagers d'un projet culturel en mouvement.

Les habitants programmateurs ne se considèrent aucunement comme les détenteurs d'un savoir ou d'un bon goût dont il s'agirait de prêcher la bonne parole auprès d'un public à convertir. Ils se considèrent encore moins comme des "cultural managers" confirmés qui excelleraient dans la gestion la plus rentable des flux d'offre et de demande d'une clientèle culturelle avide de divertissement. Par contre, la douzaine de bénévoles de la Ferme se retrouve davantage dans les notions simples, ancestrales, mais indémodables de découverte en commun et de partage des émotions. Cette attitude implique une gestion du temps et des énergies qui privilégie la patience et la minutie du travail de longue haleine au clinquant de l'événementiel. Une temporalité où l'art et la vie s'irriguent mutuellement, plutôt que dans les seules cases horaires et dans les seules zones urbaines planifiés à cet effet.

Le lieu où l'essentiel des activités sont organisées, les écuries de la ferme, se trouve à proximité immédiate du corps de logis, lieu d'habitat communautaire. Cette proximité n'est pas seulement spatiale. L'investissement temporel et physique du lieu se fait en étroite interaction avec le quotidien des animateurs et leur implication dans le tissu vivant du quartier et de la ville. C'est ainsi qu'ont pu émerger des projets co-organisés avec des voisins du quartier et de la ville qu'ils soient des habitants permanents où des étudiants.

Historique succinct du rapport de l'ASBL avec le nouveau propriétaire.

Fin septembre 2001 la Ville d'Ottignies-Louvain-la-Neuve devient gestionnaire de la ferme du Biéreau suite au transfert pour un franc symbolique qui a eu lieu en 1998. Ce transfert s'est fait afin de permettre l'obtention des subsides nécessaire de la région wallonne et de la communauté française pour réaménager les lieux afin d'en faire un centre musical. Une fois le centre musical achevé (probablement fin 2005) l'UCL et la Ville se retrouveront au sein d'une ASBL bi-partite gestionnaire des lieux (dite structure faîtière). Entre temps, le bail oral avec le locataire principal et membre de l'ASBL s'est donc trouvé entre les mains de l'administration communale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve. Très vite les rapports entre l'ASBL et le représentant du nouveau propriétaire se sont dégradés. Début avril 2002, les habitants reçoivent un recommandé de la Ville qui leur annonce la fin de leur bail pour septembre de la même année. Une prolongation de six mois est obtenue. Entre-temps, les habitants prennent les conseils d'un avocat qui leur apprend qu'en réalité leur bail oral les protège beaucoup plus qu'ils ne le pensaient. Le courrier par lequel l'avocat décline au propriétaire les droits de ses clients reste sans suite et en février 2003 les habitants reçoivent un nouveau recommandé leur demandant de quitter les lieux pour le mois suivant. Une procédure juridique est alors entamée par le locataire principal en vue d'une clarification de la situation juridique.

Fin novembre 2003 le juge de paix donne entièrement raison à l'ASBL : le locataire est détenteur d'un bail oral classique 3-6-9 et les lettres envoyées par le propriétaire sont sans fondement. L'ASBL habitante se trouve dès lors protégée par ce bail, mais l'échéance de la deuxième période trisannuelle s'achève en juillet 2004, ce qui autorise le propriétaire à envoyer un renon avec six mois d'anticipation par rapport à cette échéance. Fidèle à sa volonté de prendre le contrôle du lieu, la Ville envoie un nouveau renon à la mi-janvier 2004 en prenant toutes les précautions pour que le document soit adressé cette fois-ci en bonne et due forme. Parallèlement, un groupe de travail constitué par de représentants de la Ville, de l'UCL, de l'AGL (assemblée générale des étudiants de Louvain-la-Neuve) et de l'ASBL s'est penché sur la question de l'avenir de l'ASBL habitante dans le cadre du projet d'ensemble. Lors d'une réunion datant 9 décembre 2003 et ayant fait l'objet d'un procès verbal il était convenu que la Ville et l'UCL feraient parvenir par écrit une proposition à l'ASBL concernant la place de celle-ci dans l'espace de la ferme.

Trois mois plus tard et en l'absence de toute proposition, la Ville accepte de rencontrer l'ASBL pour discuter de l'après juillet 2004, (l'ASBL demandait depuis deux ans une rencontre sans succès). Cette réunion (2 avril 2004) qui s'est passée sur un ton assez positif, avait permis aux représentants de l'ASBL de faire part à la Ville de deux propositions, la première concernant la question d'un bail pour la phase précédant la rénovation des lieux et la deuxième autour de l'organisation d'un appel à idées public pour la rénovation et la répartition des espaces pour l'après-travaux. Les représentants de la Ville ont une nouvelle fois proposé à l'ASBL de faire parvenir rapidement une proposition de convention de bail pour la phase pré-travaux devant faire l'objet de négociations, tout en fixant un nouveau rendez-vous pour la fin du même mois dans le but de faire le point sur l'avancement du dossier. La veille de la date convenue, l'ASBL reçoit un coup de fil signalant l'annulation de la réunion. Fin mai l'ASBL recontacte la Ville pour demander ce qu'il en est de la proposition attendue depuis cinq mois et du rendez-vous annulé. Il n'y a pas de réponse. A la fin du mois de juin l'ASBL n'a toujours reçu aucune proposition alors qu'il ne reste plus qu'un mois de bail. Elle envoie un nouveau courrier invitant la Ville à lui faire parvenir la proposition. Une dizaine de jours avant le 21 juillet, la Ville semble réaliser que le bail arrive à échéance et qu'il faut parvenir à une convention alors que les deux tiers des membres de l'ASBL et son avocat se trouvent en vacances.

Une réunion est fixée pour la semaine précédant la fin du bail dans laquelle les représentants de la Ville informent l'ASBL du contenu de leur proposition attendue depuis six mois. Après avoir pris connaissance de la proposition écrite à prendre ou à laisser, il est évident qu'autant le contenu que la manière de procéder de la Ville de Louvain-la-Neuve nous mettent dans l'impossibilité de donner une suite positive à cette offre. Les engagements de décembre et avril concernant la volonté de concertation élargie avec les autres acteurs impliqués dans le dossier afin de donner toutes ses chances à la négociation n'ont pas été respectés, puisque à strictement parler il n'y a pas eu de négociation et qu'autant l'UCL que l'AGL n'ont pas été impliqués dans le processus.

De plus, la proposition comporte de nombreuses zones d'ombres et imprécisions, particulièrement en ce qui concerne la gestion des écuries, la logistique, le bar, le mobilier, l'aménagement, le stockage,... Toute une série de données très concrètes qui doivent être prises en compte de manière explicite et dont on ne trouve nulle mention dans le texte.

Le contenu lui-même de cette offre (l'ASBL voit son espace réduit à 25%) implique la disparition pure et simple de la manière de faire qui est propre à l'ASBL en évinçant la dynamique d'habitat collectif. C'est pourquoi il nous semble fondamental de relancer un vrai processus de concertation avec tous les partenaires concernés, y compris l'UCL, les habitants du quartier et les représentants étudiants absents du campus en ces mois de vacances académiques. Il nous semble que seule une véritable concertation élargie donnant lieu à une véritable négociation avec des propositions et contre-propositions pourrait aboutir à une convention équilibrée et raisonnable pour les deux parties. L'ASBL est en ce sens toujours persuadée qu'une solution intelligente et pluraliste est possible. Contrairement à ce que la Ville n'a cessé de dire dans les médias, il n'a jamais été question de revendiquer un quelconque monopole sur les lieux. Nous sommes non seulement d'accord de réduire l'espace utilisé, mais aussi de négocier une convention claire et raisonnable. Néanmoins, celle-ci engagerait une réflexion en termes de projet, réflexion qui a été jusqu'ici négligée au détriment de la répartition et du contrôle des espaces.

Dans ce contexte, l'ASBL a adressé un courrier au collège d'Ottignies-Louvain-la-Neuve demandant à ce dernier d'ouvrir un espace pour une concertation élargie impliquant tous les acteurs concernés pour négocier enfin l'avenir de l'ASBL. Ce courrier, comme tous les autres est resté à ce jour sans suite et le vendredi 27 août en fin d'après-midi, les habitant de l'ASBL stupéfaits reçoivent la visite du huissier de justice muni d'un ordre d'expulsion exécutoire accompagné des forces de l'ordre leur annonçant l'expulsion imminente des habitants de la ferme suite à une requête en extrême urgence introduite par la Ville. Les motifs invoqués pour demander l'expulsions font état de la présence de personnes"non- identifiées"occupant les lieux responsables de"dégradations"graves des bâtiments. Les arguments invoqués sont tout simplement faux : la ville sait très bien qui sont les habitants du corps de logis de la ferme et les dégradations invoquées font référence au rechaulage récent du bâtiment effectué par l'ASBL. Loin de constituer une dégradation, un tel geste n'est autre chose qu'une signe de respect et d'attachement pour un bâtiment entretenu depuis trente ans par la seule ASBL Ferme du Biéreau. Il est en effet nécessaire de chauler les façades d'une ferme tous les deux ans afin de préserver le bâtiment de l'humidité et des intempéries. Ce qui constitue par contre une dégradation des bâtiments c'est de les laisser à l'abandon en attendant une future rénovation éventuelle.

L'ASBL se trouve donc devant une expulsion imminente rendue possible à coup de mensonges, de mépris et d'un manque évident de volonté de concertation et d'écoute de la part du collège de la Ville d'Ottignies Louvain-la-Neuve. Il est désormais de la plus haute urgence de trouver des médiateurs et de négociateurs pour tenter de se mettre enfin autour de la table en faisant preuve de respect réciproque et de volonté de parvenir à une solution négociée. La présence de ces tiers est également rendue nécessaire pour rétablir un minimum de confiance...

Par delà des questions simples du genre: "Où allons-nous habiter? ""Que faire de nos meubles? ""Vont-ils respecter des objets anodins pour eux mais précieux pour nous? ", il y a une question que tout citoyen est en droit de se poser : Que va-t-il se passer si le bâtiment est vide ? Par quoi remplaceront-ils une association qui assure l'entretien, l'animation et la sécurité d'un bâtiment dont le mode de fonctionnement communautaire est fondateur de ce qu'est LLN?

ndbin'... : on peut difficilement les traiter de sauvages ? la moitié du travail de conformité serait-elle déjà faite ?

Lausanne.ch

Aujourd'hui, le 7 septembre 2004, nous avons occupé l'immeuble situé à Marterey 23. Cette bâtisse est vide depuis maintenant presque 6 ans et elle représente parfaitement l'attitude des propriétaires et des autorités face à la crise du logement.

Premier acte : 1997, l'Association de logement pour les jeunes en formation (ALJF) bénéficie d'un contrat de prêt à usage avant de devoir quitter les lieux en décembre 1998 pour laisser place a un projet qui, d'après le propriétaire de l'époque, allait démarrer tout prochainement. Ce projet n'a jamais vu le jour, mais l'intérieur de la maison a été scrupuleusement endommagé pour "dissuader les squatters de s'y installer"(in 24 heures, 2 octobre 2002).

Deuxième acte : 2002, un nouveau projet est lancé par le propriétaire. Il projette des rénovations afin d'aménager six appartements de luxe. A ce moment, la crise du logement bat déjà son plein avec des taux de vacances de moins de 0,7 % et une pénurie de logements à bas ou moyen prix. Malgré le fait que ce projet a été accepté avec enthousiasme par la municipalité, celui-ci ne verra jamais le jour.

Troisième acte : ce bâtiment reste vide et est laissé à l'abandon jusqu'à aujourd'hui.

Levée de rideau : nous investissons cette maison afin de la faire revivre.

Nous sommes un collectif d'une dizaine de personnes. Nous avons occupé cette maison avec l'intention de la remettre en état et d'y habiter. Nous comptons aussi aménager l'espace pour proposer des activités publiques et ainsi faire profiter d'autres personnes de ce lieu situé au sein d'un quartier du centre ville. Nous voulons créer un espace de vie conforme à nos envies et nos choix (vie en collectivité, espaces remodelés, aménagements écologiques). Nous cherchons également une solution à notre besoin de logement dans un climat de crise qui reste catastrophique. Nous occupons car c'est la solution à un besoin immédiat, et nous désirons trouver un arrangement avec le propriétaire.

La liste des scandales liés à cette maison est longue : des personnes, respectant un contrat de "confiance", parties de leur propre gré pour un projet inabouti ; la destruction d'un espace habitable par son propre propriétaire ; l'accord de la ville sur un projet d'appartements de luxe et au final, une maison vide en plein centre ville.

Parallélement les autorités répriment toute tentative d'auto-organisation en recherche de solutions. Le nouveau schéma est la séparation des pouvoirs, comprenez que l'ordre d'expulsion est un ordre uniquement juridique. Or quand un juge signe, l'exécutif politique a le choix d'envoyer la police ou non. Les autorités ne sont pas neutres dans ce grand jeu de Monopoly où la loi sert systématiquement les propriétaires. Les questions sociales sont reléguées au domaine pénal malgré une majorité de gauche. Pendant ces deux derniers années, les maisons occupées à Lausanne et environs deviennent des denrées rares. Une expulsion suit une autre. Quelques exemples de ce que la"justice"et les propriétaires entendent par "respect de l'état de droit "face aux squatters:

L'Oasis à Pully, rasé par la Coop pour agrandir le parking du supermarché L'Union à Prilly, rasé et remplacé par un escalier La Cité, rasée pour faire un projet immobilier très controversé dans le quartier Le Rôtillon (Le Puits et rue Centrale 34), rasé pour faire des subventionnés dans un des quartiers les plus pollués de la ville La Riposte à Malley, expulsée deux fois, rendue inhabitable (sanitaires détruits), restée vide et totalement murée Le Facteur à Renens, rasé le jour même, actuellement terrain vague.

Cette ville est de plus en plus aseptisée et vidée de lieux de culture et de vie. Les vieux quartiers cèdent place à des espaces stériles. Entre multiplex et duplex, la "culture "et la "vie "ont leur prix. Toute alternative non mercantile est écrasée.

Nous nous opposons à cette mise en scène tragique, et comptons vivre et créer selon des principes que nous estimons logique. L'habitat n'est pas une marchandise. Les maisons sont à celles et ceux qui les font vivre.

Collectif de la Laiterie.

agenda aredje

Vendredi 24 septembre - MARBEHAN (B)
Sous chapiteau au Bois des Isles

Hop'n'Roll Festival avec René Binamé + Nervous Chillin + Ravenscar + Glowing Beavers + after party avec Alles Klar, dès 20h.

Marbehan : E411, sortie A28.

Possibilité de planter sa tente pour être déjà sur place pour la soirée de folie du lendemain, Beverly Pils + Rémi Brika + Bernard Minet + Chantal Goya sous le même chapiteau.

Vendredi 1 octobre - FROIDMONT (B)
Au Domaine des Eaux Sauvages.

Pilspop Festival avec René Binamé + Poulycroc + Beverly Pils + Sliver + Fatb + The Bob's.

Paf : 8 euros. Préventes : 6 euros.

Infos sur www.pilspop.be.tf

Préventes à Tournai chez Music Office et Tournai Disques, à Leuze chez Speed Copy.

Samedi 2 octobre - ATH (B)
Au Télégraphe.

Les Slugs + En Dan + soirée avec DJ Marcor et/ou Geof et/ou Binam'... on verra sur place.

Le Télégraphe, c'est juste en face de la gare de Ath.

Pif : 20h, paf : 3 zeuros.

Samedi 9 octobre - BAILLEUL-NEUVILLE (F)
Sous chapiteau.

Festival Le rockeur est dans le Bray avec

René Binamé (anarko punk de Belgique) + Grzzz (électro punk de Paris) + The Usual Suspects (anarko punk dub de Leuven) + Very Important Punk (punkore de Rouen) + Fuaim Catha (crusty punk de Caen) + Badab8m (progressive music de Louviers)
+ Les Gouttes (free akoustik de Rouen)

Camping gratuit et conseillé. Buvette, bouffe.

Paf : 6 euros par jour / 10 euros pour le deux jours (car y a deux jours, lisez la suite).

Et oui, ça commence la veille, vendredi, dès 18h, avec Roll Mops (kore'n'roll de Rouen) + Améthyste (noisy rock de Rouen) + Desecrator (grind core de Paris) + John Merrick's Family (maillot de core de Louviers) + Banesa (worl ska boost de Gaillon) + Jabul Gorba (vodska punk gitan de Mantes la Belle) + Gonokox (punk rock de Rouen).

Infos : 06-10.82.55.89 - www.lerockeurestdanslebray.fr.st/
Bailleul-Neuville est à 12 kils de Neufchatel-en-Bray sur la D1314

Samedi 13 novembre - CINEY (B)
au Château Saint-Roch.

Punk Show ² avec

René Binamé + Guérilla Poubelle + Les Shadocks + Rob & Zoopsie.

Plouf : 20h, paf : 6 zeuros, infos : 0495-59.99.94.


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