2012 64

2007 63

2006 62

2005

2004 61 60

2003 59 58 57' 57

2002 56

2001 54' 54 53 52

2000 51 50 49 48

1999 47 46 45 44 43

1998 42 41 40 39 38 37

1997 36 35 34 33 32 31

1996 30 29 28 27 26 23 22 21 20

1995 19 18 17 16 15 14 13 12 11

1994 10 09 08 07 06 04 03

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Entre deux AREDJE (54-55), octobre 2001

Expulsion des Drapiers (n°10)

La coopérative B.U.L.S. expulse le n°10 de la rue des Drapiers by Les habitants du 10 rue des Drapiers

BRUXELLES, 28-09-2001

Le n°10 de la rue des Drapiers risque d'être expulsé lundi 1er octobre aux petites heures... Nous refusons de quitter ces lieux pour lesquels aucun projet n'existe actuellement, celui de centre de loisirs mégalomane proposé par Heron-City étant heureusement bloqué par la Commune. Notre proposition de bail précaire tient toujours, mais nous refusons de la soumettre à n'importe quelles conditions. Nous appelons à un rassemblement le lundi 1er octobre devant notre maison, dès les premières heures du jour.

Heron-City est un promoteur immobilier possédant les deux tiers de l'îlot délimité par l'avenue de la Toison d'Or, la rue des Chevaliers, la rue de Stassart et la rue des Drapiers. La plupart des maisons concernées sont de belles maisons de maître en bon état et laissées vides.

Au cours de l'été 2000, un groupe décide d'occuper plusieurs immeubles mitoyens situés rue des Drapiers. Afin de se protéger juridiquement, ils s'y domicilient et payent mensuellement 5.000 FB au propriétaire, somme qui, si elle est acceptée par ce dernier, permettrait de prétendre qu'un bail oral a été conclu entre les deux parties (il s'agit là d'une démarche classique pour le squatteur averti). Ils réalisent également un travail de défense de l'îlot par le truchement de la journée du patrimoine et la diffusion d'information concernant l'aval que l'ancienne majorité communale accordait aux promoteurs dans son projet mégalomane de centre de loisirs.

Au mois d'octobre, un groupe d'artistes musiciens, étudiants, chômeurs et travailleurs par intermittence investissent le n°11 rue des Chevaliers afin d'y habiter et d'y développer des activités culturelles. Entre ceux-ci et les habitants du n°10 rue des Drapiers se tissent rapidement des liens de solidarité et d'entraide mutuelle, ce qui conduit à développer une autre perspective de vie, de défense du lieu et de négociation : au mois de mai, nous soumettons au propriétaire une proposition de bail à titre précaire, cosignée par le syndicat des locataires, dans laquelle nous donnons comme garantie de départ les mensualités déjà payées augmentées d'une certaine somme.

Les habitants du n°14 rue des Drapiers ainsi que Giel Jacques prennent leur distance et marquent très vite leur désapprobation. Ils développent de leur côté un projet de coopérative qui servirait d'intermédiaire entre le propriétaire et les habitants. Mais cette coopérative BULS développe, selon nous, un projet d'assistanat social classique, contraire à notre démarche visant à plus d'autonomie. Giel Jacques, en particulier, semble surtout guidé par des motivations purement carriéristes et mène ces négociations avec opportunisme, en faisant de la rétention d'information.

Les membres de la coopérative multiplient les démarches afin d'obtenir les faveurs d'Heron-City et ceci, en défaveur d'autres propositions d'accord effectuées les mois précédents par les autres occupants. Aujourd'hui, ils ont établi une convention d'occupation à titre précaire qu'ils n'hésitent pas à imposer aux autres squatteurs non-coopérants et vont obtenir le monopole de la gestion des maisons habitables dont Heron-City est propriétaire.

Cette convention prévoit entre autres, le paiement mensuel d'un loyer social, une garantie de départ s'élevant à 3 mois de loyer par étage et une deuxième garantie mensuelle, de type cumulatif, confiscable en cas de départ tardif, l'interdiction d'organiser des activités publiques dans les lieux et d'autres règles d'ordre intérieur inadmissibles . tout cela pour une durée déterminée d'un mois sans tacite reconduction. Ces conditions nous semblent particulièrement drastiques au regard de la précarité de la situation et des gens qui y habitent (8000 FB de rentrées mensuelles pour certains, pas de rentrées du tout pour d'autres). De plus, elles semblent passer l'éponge sur toute une année de combats livrés en commun : distribution de tracts, signature de pétitions, tentatives nombreuses de négociation, menace omniprésente d'expulsion. L'argent des loyers est destiné à faire grossir le capital de la coopérative. Celui-ci servira dans un premier temps à être réinjecté dans la rénovation des maisons de l'îlot, mais servira à d'autres projets futurs dont les non-coopérants ne retireront aucun bénéfice.

Les habitants du n°10 rue des Drapiers ont tenté de négocier avec les coopérateurs afin que la convention soit plus équitable et se sont vu opposer, en dehors de certaines attitudes d'évitement, un non quasi-systématique. Ajoutant à cela le fait que la coopérative s'impose comme unique négociateur auprès du propriétaire, il ne nous reste d'alternative que de signer un contrat inacceptable ou d'être expulsés... Nous avons en effet reçu un avis d'expulsion, celle-ci est vraisemblablement prévue pour ce lundi 1er octobre aux petites heures.

NON À L'EXPULSION !

OUI À L'ÉTABLISSEMENT D'UNE CONVENTION D'OCCUPATION PAR LES HABITANTS EUX-MÊMES !

Les membres de la coopérative S.L.U.B. (Squatteurs Libertaires Unis et Bornés)

Ouverture d'un "info-point alternatif" au coeur d'Euroland

BRUXELLES, B, 13-10-2001.

La gare n'est pas perdue

Depuis ce samedi 13 octobre, l'ancienne gare du Quartier Léopold est investie par le collectif "Bruxxel". A l'occasion de la présidence belge de l'Union Européenne (r), celui-ci propose d'en faire un espace d'information, de réflexion et d'action, tant autour des enjeux européens que de différentes initiatives qui inventent de nouvelles pratiques culturelles, sociales ou politiques.

Welcome in Euroland!

Les 14 et 15 décembre, Bruxelles accueillera un Sommet des chefs d'états européens décisif: "Charte des droits fondamentaux européens", élargissement de l'Union, services publics et privatisations, droit d'asile, immigration, chômage et enseignement seront notamment à l'ordre du jour de ce sommet.

Obsédée par le profit, fermée aux étrangers et toujours plus éloignée des populations qu'elle prétend représenter, l'Union Européenne (r) est un pouvoir opaque géré par des commissaires non-élus et des "technocrates" retranchés dans une tour d'ivoire.

Aujourd'hui, les décideurs européens ne se contentent plus de confondre les citoyens avec des lobbyies et les êtres humains avec des marchandises: ils s'attèlent désormais à criminaliser toute forme de contestation.

Des mesures hors du commun sont annoncées pour le sommet européen de Laeken en décembre (interdiction de manifester en ville, infiltrations et surveillances, arrestations préventives, création d'une cellule anti-terroriste spéciale, etc.) Les laisser se mettre en place une première fois, c'est laisser se créer une situation dangereuse sous nos yeux et en notre nom. C'est aussi condamner Bruxelles à devenir, dans un avenir proche, une forteresse où seuls certains circuleront à leur guise.

En effet, à partir de 2004 tous les sommets européens se dérouleront à Bruxelles et leur cadence deviendra trimestrielle! Grâce à ce joli "cadeau" que le gouvernement belge a rapporté du sommet de Nice en 2000, combien de chantiers vont-ils être à nouveau entamés en pleine ville, combien de quartiers théoriquement dédiés au logement vont-ils en fait voir s'ériger de nouvelles forteresses entièrement composées de bureaux?

Bruxelles, zone neutre ou zone libre?!

Le collectif "Bruxxel" veut profiter de l'occasion pour faire entendre d'autres voix que celles déjà relayées à longueur d'années par les média. Dans un contexte sécuritaire et immobilier dont nous sommes tous potentiellement les cibles, son objectif est de créer les conditions d'une information critique. Mais aussi de mettre l'accent sur des initiatives qui construisent quotidiennement une Europe généreuse, sans frontière, basée sur des pratiques égalitaires et solidaires.

Les moyens développés par "Bruxxel" sont notamment l'ouverture de lieux d'expression libre, l'organisation d'actions dans l'espace public (par exemple: création d'un "info-point" alternatif dans l'ancienne gare du Quartier Léopold, mise en place d'une radio éphémère du 13 au 16/12, forums, street-party le 15/12, etc.) et ses interventions porterons sur des thèmes aussi divers que la mobilité, la culture, l'immigration, l'urbanisme.

La gare du Quartier Léopold est un lieu idéal pour lancer ce projet. Symbole d'un quartier en résistance, dont beaucoup d'habitants ont déjà été délogés et de maisons détruites à cause de l'implantation du Parlement Européen, elle est directement menacée par l'extension probable des bâtiments européens. En l'investissant nous entendons donc travailler en lien avec les habitants, contre la concrétisation de ces projets mégalomaniaques et la transformation du quartier en "zone neutre", surveillée par une "police européenne".

Dès ce 13 octobre, différentes activités sont déjà prévues dans le Buffet de la gare et dans la Salle des pas perdus: conférences, débats, ateliers, infothèque, tables d'hôtes, spectacles.

Venez nous y rejoindre! Voici, ci-dessous, les premières dates. D'autres rendez-vous seront annoncés ultérieurement, et l'"Info-point" ouvrira régulièrement ses portes à midi. Tenez-vous informés. www.bruxxel.org ou info@bruxxel.org

Le squat Rachel n'est plus ! La lutte continue !

MONTRÉAL, Qc, 05-10-2001

L'expulsion

C'est mercredi matin le 3 octobre vers 8h30 que le SPCUM, à la demande des pompiers, a fait une faveur au maire Bourque en procédant à l'expulsion des squatteurs(euses) de la rue Rachel sous des (leit)motifs dits "sécuritaires".

En spectacle aux nouvelles télévisées, le chef des pompiers, Normand Dubeau, a affirmé que lors de sa dernière visite (la veille de l'expulsion), il avait découvert que la partie du bâtiment attenant au mur nord-est qui avait été barricadée trois semaines plus tôt (où se trouve la désormais très célèbre Fissure), avait été libérée par les occupants du 3100 Rachel E, ceci ayant comme conséquence de mettre leur sécurité en péril.

Cette information a été démentie par au moins un squatteur.

Néanmoins, il faut se rappeler la visite un mois plus tôt de l'ingénieur Jacques Chartrand de la firme Nicolet-Chartrand-Knoll, peu après la fin de l'ultimatum finalement non-respecté lancé par le maire Pierre Bourque. Celui-ci a écrit dans son rapport que la fissure ne représentait aucun danger " pour le moment ". Une autre expertise conduite par un ingénieur à la retraite pour le compte d'un parti municipal fringe, Rallliement Montréal, a par ailleurs statué que la fissure ne représentait aucun danger à court terme. De plus, des informations provenant d'anciens travailleurs du Centre Dollard-Cormier (l'ancien nom du 3100 Rachel E.) ont révélées que l'existence de la fissure dans le mur nord-est serait connue par l'administration municipale et le gouvernement du Québec depuis plus de douze ans dans le cadre de négiciations de subventions ! À l'époque, la fissure aurait contribué, parmi d'autres facteurs, au déménagement des groupes communautaires occupant l'immeuble. Sa réparation entraînerait des coûts de près de 350 000$ alors que la valeur de l'immeuble n'est que de 500 000$. La Ville, seule propriétaire, aurait par la suite tenté de vendre ou de démolir l'édifice, mais aurait été bloquée dans ses démarches non seulement par des regroupements de résidents y voyant une valeur patrimoniale, mais aussi par la succession de la famille Meurling, qui a cédé l'édifice à la municipalité dans les années '60, sous promesse qu'il conserve sa vocation communautaire.

En clair, on peut présumer que la Ville aurait cédé l'immeuble de la rue Rachel aux squatteurs en sachant qu'elle disposerait au moment voulu de prétextes utiles pour les évincer. Les occupants étant maintenant à la rue, qu'est-ce qui les empêchera d'aller se plaindre à la Régie du logement, leur propriétaire les ayant hébergé dans un lieu mettant en péril leur sécurité et ayant par la suite refusé de faire les réparations nécessaires pour remédier à la situation? Il faut comprendre que l'argument sécuritaire est une raison invoquée par TOUTE administration gouvernementale désirant vider un squat et ce, partout à travers le monde.

La répression physique

La véritable " menace à la sécurité " des squatteurs présentement est la véritable répression physique organisée par les services policiers partout dans le centre-ville pour des motifs de répression politique, les partis municipaux étant soucieux de continuer leur campagne électorale sans se faire déranger par une bande hétéroclite d' " activistes sociaux " dixit Madeleine Champagne, la directrice des relations publiques pour le maire, en entrevue à La Presse au lendemain de leur déménagement de la rue Overdale.

La manifestation somme toute assez retenue organisée par les squatteurs(euses) le lendemain de leur éviction (4 octobre) s'est faite violemment réprimée par les force de l'ordre alors que les manifestants rentrait à leur refuge temporaire de la nuit passée, le Centre Social Centre-Sud (CSCS), situé sur la rue Beaudry. Au coin des rues Ste-Catherine et Amherst, une demi-dizaine de policiers en tenue anti-émeute ont matraqué aveuglément les manifestants tentant de se disperser avant d'obtenir du renfort et de procéder à une vingtaine d'arrestations. La chasse au faciès s'est poursuivie jusqu'à l'intérieur du CSCS, où des policiers et des agents en civil ont pénétré sans mandat et ont arrêté illégalement une dernière demi-dizaine d'individus, portant leur score à 31. Les arrêtés seront tous inculpé d'attroupement illégal, et certains auront à répondre à des accusant d'incendie criminel (pour avoir brûlé un épouvantail de la Ville transformé en Pierre Bourque) et d'agression armé. Une dizaine de manifestants ont été détenus jusqu'à leur comparution aujourd'hui le 5 octobre 01 aux cours municipales et provinciales. Ne pouvant profiter du gymnase du CSCS pour une deuxième nuit consécutive, les squatteurs(euses) se sont fait offrir un sous-sol par une église du quartier centre-sud.

À tout cela s'ajoutent la violence des 7 arrestations effectuées pour " entrave à un agent de la paix " mercredi matin lors de l'expulsion. Les occupants ont été brutalement réveillés par les policiers, casques, boucliers et matraques à la main, défonçant leur porte de chambre. Parmi les arrêtés, un homme à été blessé par deux coups de Taser Gun, un fusil à décharge électrique, alors qu'il demandait à prendre son sac pour pouvoir se rendre à l'école, et un autre s'est lancé, menottes aux poings, par la fenêtre du troisième étage, se fracassant la mâchoire. Une femme, tenant son bébé d'à peine un an dans ses bras, s'est faite coller au mur par les policiers. Une autre est sortie sans pantalon ni bas, couverte seulement d'une d'une douillette de lit. Les squatteurs(euses) se sont ensuite fait offir par le commandant des opérations policières d'aller attendre un autobus des services sociaux qui les prendrait en charge. Au même moment où les expulsés-ées se rendaient au coin de rue voulu (à l'ouest du squat), une colonne formée d'une vingtaine de policiers anti-émeute fondait sur eux. Ces derniers les ont chassé du stationnement adjacent jusqu'à la rue Sherbrooke. À cet endroit, les squatteurs(euses) abandonnait l'idée de prendre un quelconque autobus et se dirigèrent vers le cégep Maisonneuve. Pour les 10 minutes qu'a durée la marche (sur les trottoirs, bien sûr), une dizaine d'auto-patrouilles ont tenté à deux reprises de procéder à des arrestations. C'est durant ce trajet que s'est effectuée la dernière arrestation pour " entrave à un agent de la paix ". Cette nuit-là, les squatteurs(euses) ont trouvé refuge au CSCS.

La répression politique

Il y a deux semaines, trois des porte-paroles du groupe ont reçu des menaces de poursuite de la part du service du contentieux de la Ville de Monrtéal. Dans la lettre portée par un huissier, on les tient responsables des gestes du groupe posés à l'égard de l'intégrité du bâtiment et on les menace de leur envoyer la facture des réparations. Pourtant, aucun des trois porte-paroles en question n'habitaient le squat et ces derniers n'ont assumé leur rôle qu'à la demande de la Ville, qui voulait des interlocuteurs dans le dossier.

Dans les mass-médias, tour à tour ont défilé le maire, le chef des pompiers et d'autres spin doctor venus justifier l'éviction violente des occupants. Tous la même litanie, sauf pour le maire qui ne cesse de mélanger prétexte sécuritaire (le seul valable pour justifier l'intervention) et prétexte électoral (les deux principaux candidats municipaux ne sachant que faire d'un problème qui dépassent largement leur capacité autocratique). Normand Dubeau, le chef des pompiers, ne parle pas trop de la fissure, mais plutôt d'un " espace débarricadé " et les contre-expertises des squatteurs ont été occultées dans les mass-médias par les attentats du 11 novembre à New York. La boîte à cassette de la police, celui que même les journalistes des mass-médias trouvent fendant, le commandant André Durocher, est venu dire ne s'occuper " que du noyau dur, celui qui ne cherche que la confrontation ". Pendant ce temps-là, ses tontons macoute sont tellement débordés à faire le ménage dans le centre-ville, à " chasser le squatteurs-euses ", que la Ville a dû engager des miliciens privés de la compagnie de sécurité B.E.S.T., réputée pour son rôle dans le contrôle des grèves de travailleurs, afin de surveiller l'immeuble de la rue Rachel et de prévenir un retour des " indésirables ". Le maire, de son côté, dit avoir été naïf face à une bande de jeunes désirant construire un projet de logement social, alors qu'il a découvert par la suite qu'ils n'étaient que " des gens qui veulent seulement changer le système capitaliste, des anti-mondialisations (sic) ". Visiblement, le maire n'a rien compris au concept de justice sociale. " Vous savez, je suis rentré en politique pour les jeunes, j'aime les jeunes. " a-t-il déclaré.

L'ironie veut que le maire se rende à Rome en fin de semaine pour y rencontrer le Pape. Pendant ce temps, les squatteurs(euses) dormiront dans un sous-sol d'église. Espérons qu'il y en aura un pour rappeler à l'autre la notion de charité chrétienne.

Que reste-t-il à faire ? Tout, mais TOUT merde ! Il faut TOUT recommencer, surtout pour nos amis(es) qui ont passé l'été avec nous et qui maintenant n'ont plus de logement à l'approche de l'hiver. Ils ont détruit notre fermette, notre bibliothèque, la salle de jeux des enfants, notre café-spectacle qui commençait à prendre forme, . heureusement, ils n'ont tué personne.

Ne laissons pas l'hiver faire le travail à leur place.

Un toît est un droit.

MATT


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