2012 64
2007 63
2006 62
2005
2002 56
1996 30 29 28 27 26 23 22 21 20
Laissons le gag de la résurrection à qui nous savons. On ne ressortira pas Guy Betès du caveau pour fêter Noël cette année. Par contre, on compte bien vous refaire le coup des concerts de Noël dont il avait le secret.
Mais nous ne serons pas seuls, les Ludwig Von 88 qui sont bien vivants (Marcor nous le prouve ci-dessous) seront de la partie.
Deux dates seulement, nous ne sillonnerons pas la Belgique, il faudra vous déplacer si vous n'êtes ni liégeois ni bruxellois. Le vendredi 27 décembre, nous jouerons à Liège à la salle Ecoute-Voir, le samedi 28 décembre, nous serons à Bruxelles au Magasin 4 et nous y jouerons aussi.
Si vous avez été sages, vous aurez trouvé notre nouveau CD au pied du sapin. Sinon, il faudra bien que vous l'achetiez un de ces deux jours. Débloquez des budgets. Relancez la consommation. Faites la nique à la morosité ambiante.
BINAM'...
Hé bien! Admettons-le, il est très bien. Faire montre de fausse modestie serait franchement déplacé, nous ne commettrons pas cette faute de goût.
Même si Marcor, le lâche, refuse de dire ce qu'il en pense (sous le prétexte fallacieux qu'il est spécialiste du punk-rock, un point c'est tout), nous pensons que vous aimerez cet album et que par conséquent vous devez vous le procurer dans les plus brefs délais.
Suivez-moi, nous allons faire le tour du disque en vitesse.
Quelques classiques de la chanson anarchiste de la belle époque: Révolte (1886, Sébastien Faure, infatigable tribun de l'anarchie), La chanson du Père Duchesne (début du 19ème siècle, Ravachol la chanta en montant à la guillotine), L'Internationale (1888, Eugène Pottier, qui participa à la Commune de Paris) enregistrée en concert, La rue des Bons-Enfants (1892, Raymond la Science, un des comparses de la bande à Bonnot), Dynamite (1893, Martenot, jamais publiée à l'époque à cause de sa fantastique violence), Le triomphe de l'anarchie (1912, Charles D'avray, chansonnier libertaire) /// Un classique plus récent, Le chant des partisans, (1943, Maurice Druon et Joseph Kessel) et un détournement mineur, La Makhnovstchina, ou comment détourner une pénible chanson bolchévico-lénino-blabla-iste (le chant des partisans russes) en un hymne makhnoviste /// Deux chansons contemporaines: Hécatombe de Georges Brassens et Juillet 1936 de Serge Utgé-Royo /// Et enfin, trois inédits techno-bruitistes délectables ou insupportables (choisissez) Embrase, L'Intersidérale et L'Internationale boursière.
Parlons fric. Prix conseillé en magasin: 460 frs. Prix VPC: 400 frs plus frais de port (soit 460 frs, comme par hasard).
Parlons délais. Le disque sera chez les disquaires habituels avant la Saint-Nicolas. Chouette.
BINAM'...
Le 25 mai 1996, les Slugs jouaient à Briouze en Normandie avec Ludwig von 88. Marcor a sauté sur l'occasion pour discuter avec Karim, leur chanteur et pour se bourrer la gueule (d'où le retard de publication de cette interview, voir l'Aredje n°26). Marcor remercie vivement Zbin qui lui a retrouvé et ramené le walkman et la cassette de cette interview fleuve. (Binam'...)
Karim, il paraît que tu t'intéresses à Internet?
Je suis connecté, oui. J'ai un abonnement sur un serveur qui me permet de me connecter sur Internet. Ca me coûte 200 FF par mois. Il y a moins cher en France mais aussi et surtout plus cher! Je pense qu'Internet est un truc très, très intéressant, où il y a le pire comme le meilleur. C'est un moyen de communication qui n'est carrément pas contrôlé par tout ce qui peut être Etat...
Qui va l'être bientôt?
Difficilement quand même. En France, tant au niveau des Télécom que de l'Etat, les mecs se mordent les doigts. Ils ont zéro contrôle là-dessus. Télécom touche l'argent des communications mais au niveau de la circulation des messages, ils n'ont aucun contrôle. En tant qu'individualité, tu peux t'exprimer, tu peux avoir un forum de personnes qui t'écoutent, tu peux dire ce que tu veux. Tu peux aller insulter machin truc, tu peux dire des trucs très intéressants comme des trucs complètement cons, des discours néo-nazis comme des discours pro..., tu vois. Il y a de tout.
Il y a plusieurs trucs dans Internet. Il y a l'E-mail, la boîte aux lettres. Il y a aussi le forum de news, de nouvelles. Des forums avec un intitulé. Après tu vas dans ce forum et tu parles, tu envoies un message, ou tu lis les messages que les autres ont envoyés, tu dis ce que tu veux. C'est un moyen de communication pas du tout censuré et qui appartient à tout le monde un peu. C'est vraiment bien pour cela. Un autre chouette est que chaque fois que des mecs ont des positions extrémistes, dans le mauvais sens du terme, ils se font brouiller par beaucoup, beaucoup de gens. Je trouve que c'est quand même rassurant.
Tu dépenses beaucoup de fric avec ça?
Pas tant que ca, pas trop. 200 FF par mois pour l'abonnement plus le téléphone. Je ne le fais que la nuit et les communications sont donc moins chères. Comparé à ce que tu peux dépenser en t'abonnant à Canal + ou d'autres conneries du genre, je trouve que c'est vachement mieux. C'est le truc interactif comme on dit. On te rabat la tête avec les termes multimédias ou interactivité mais partout on te raconte n'importe quoi.
Du fait que c'est pas contrôlé par personne, tout le monde essaie de faire des BBS, des réseaux où tu te connectes, et après tu as un accès Internet. Mais le réseau lui-même est plus ou moins géré par des gens qui peuvent eux exercer une censure. Au niveau Internet, il n'y a pas vraiment de censure. Il y a eu récemment 1 ou 2 cas, des trucs de cul, en fait il y a eu une très grande mobilisation de tout le monde qui a dit: " OK, le cul ca ne me branche pas mais n'empêche il n'y a pas à censurer cela " Tant qu'on ne rentre pas dans des trucs de pédophilie ou de nazisme ou je ne sais pas quoi il n'y a aucune raison qu'on censure. Il y a eu une super grosse mobilisation des gens et ca c'était bien. Je pense que c'est un média beaucoup plus intéressant que la Télé...
A propos de la télé, que penses-tu de Jean-Luc Delarue?
Nous sommes allés à son émission " Ca se discute " à propos des Victoires de La Musique. Les victoires de la Musique, c'est une sorte de distribution de médailles! C'est assez débile de dire que tel groupe est bon et l'autre non. La musique, ce n'est pas un 100 mètres où tu vois qui arrive le premier! Il y a des groupes que je trouve nul mais je ne peux pas dire qu'ils sont mauvais...
Les Victoires, on retrouve toujours des groupes qui sont sur les grosses boîtes, des histoires de copinage, bref, c'est nul.
Delarue fait une émission s'appelant " Ca se discute " mais en réalité tu ne discutes pas du tout. Tu as un micro qui est ouvert seulement quand tu dois parler, cad quand Delarue s'adresse à toi, alors là tu peux répondre. Sinon, le micro est fermé. C'est le top du débat!
Comparé à de vieilles émissions comme les Dossiers de l'écran où les émissions de Pollack, c'est autre chose car ces émissions étaient ce qu'elles étaient mais il y avait quand même un débat. Delarue polarise sur des sujets genre le cul ou les victoires de la musique car c'est l'actualité. Mais il n'en a rien à foutre, il cherche seulement des sujets qui intéressent les gens. Autant je peux dire du mal de Delarue, autant comparé à d'autres animateurs, il n'est quand même pas si mauvais! cfr Dechavanne le pire de tous. Une émission débat qui m'intéresse généralement c'est la Marche du Siècle de Cavada sur France 3. Déjà il laisse parler les gens. Il est respectueux de ses invités. Le problème chez Delarue, c'est qu'on gère 15 invités dans un temps où normalement 5 auraient suffi. Arte c'est pas mal, un peu trop arty quelquefois. C'est un truc franco-allemand et j'ai l'impression qu'ils ont des problèmes avec tout ce qui est néo-nazi car ils n'arrêtent pas d'en parler et de faire des émissions là-dessus. Je ne sais pas pourquoi. Sinon, leurs soirées thématiques sont souvent intéressantes. Incomparable avec TF1 ou RTL... Le Thématique, c'est le néant ou du cul, du cul, du cul....
Vous avez d'autres projets pour passer à la télé?
On doit passer sur une émission du câble " Paris Première ". Les Ludwig, c'est pas un groupe de télé. La télé passe des groupe qui sont à la mode tout d'un coup, genre Les Silmarils, ou des groupes qui sont sur les grosses boîtes...
Les Silmarils!
Oui, c'est quand même une histoire de gros sous derrière. Quand tu regardes des clips, tu te tapes 5 clips complètement nuls et tu t'aperçois que c'est uniquement sur des grosses boîtes. Parfois, les mecs de la télé ont des coups de coeur, ils aiment bien un tel groupe. Nous ne sommes pas tellement aimés des gens qui font la presse. Je pense qu'on est plus aimé par le public.
MCM?
MCM pourrait être une bonne chaîne mais ca tourne au Fun Radio de la télé. Tu vois le mec, Jacky, de l'émission Zoom au Carré, insupportable, con... Son émission pourrait être bien. L'idée n'est pas mal. MCM est un peu entre les deux. Ils pourraient faire un truc vraiment musical mais d'un autre côté ils veulent attirer le client genre ciblé 12-16 ans comme Fun Radio ou Skyrock. C'est un peu dommage, car ces gens auraient la possibilité de faire des émissions plus centrées, par exemple une émission sur le punk, ou la musique industrielle ou le funk, le rap,... mais par des gens qui savent de quoi ils parlent et plutôt que de mettre des gars qui se prennent pour des animateurs de Fun Radio. C'est fatiguant... C'est un peu la différence entre les gens qui se disent journalistes et ceux qui aiment vraiment la musique...
En Belgique, certains canards descendent systématiquement la scène rock locale et d'autres le contraire.
Idem en France plus ou moins. Si je devais faire des chroniques dans 1 canard, je ne dirais pas du bien de tout le monde. Par contre je pourrais faire des interviews même de groupes que j'aime pas car je pense que ca peux intéresser des gens. C'est un peu le problème des Inrockuptibles. Ceux-là ne parlent que des groupes anglais qui n'intéressent qu'eux et phénomène incroyable, les Inrock encensent un groupe, tu peux être sur que ce groupe va vendre énormément en France et après on n'entendra plus parler de lui. Que le groupe soit bon ou non, ce sera la même chose...
C'est jamais un groupe français?
Rarement, ca arrive. Miossec a vendu beaucoup de disques grâce à entre autres les Inrock. Aller s'extasier sur des groupes anglais qui font des reprises ou qui plagient les Beatles, c'est plutôt nul. Blurr, Oasis, font de la merde monumentale: c'est les années 90, on fait des reprises, c'est la mode, on n'a aucune créativité... A partir du moment, ils écrivent c'est beau, tout le monde va acheter. Dommage. Si jamais on dit Les Slugs c'est géant dans Les Inrock, vous vendez 50000 disques en France!
Dans un Rock Sound, dans un article consacré à l scène belge, il y a 4 mots sur le groupe: punk depuis 17 ans!
De toute façon, déjà au niveau des groupes comme les Ludwig, il y a un problème au niveau des médias. Mais pour les groupes belges, c'est certainement pire. Pour les médias français, la scène rock francophone belge n'a jamais existé, idem pour la suisse ou la québécoise. Ils doivent considérer que c'est un truc mineur et que de toute façon ca ne les intéresse pas. Peut-être qu'il y aura un jour un grand engouement pour la scène belge mais maintenant ca n'intéresse pas. Et encore seulement si ces groupes étaient sur une grosse boîte...
Quels sont les projets discographiques des Ludwig?
Un single 4 titres, Le Crépuscule des Fourbes, sort dans une semaine (Ndm déjà sorti à l'heure où vous lirez ceci)
Un album en septembre. Il est pratiquement fini. Il ne reste plus qu'à le mixer mais comme on a décidé de ne le sortir qu'en septembre, on le finira à notre aise. Il y a une thématique: les titres des morceaux sont chaque fois le nom d'un personnage, sympathique ou non, célèbre ou non. On retrouvera ainsi Bruce Lee, le cascadeur Alain Prieur qui un jour a oublié de mettre son parachute et s'est donc écrasé au sol, Ayrton Senna, Jacques Chirac qui lui n'est pas mort et qui part en vacances aux frais des contribuables, Pocahontas et d'autres...
On a également le projet de sortir un album qui serait intitulé: chansons d'amour et de haine ainsi qu'un live mais c'est remis à plus tard. C'est ce qu'on comptait faire avant mais bon on avait pas trop les tunes...
Où avez-vous enregistré le single et l'album?
A la campagne près Angers dans un petit studio qu'un copain a monté. C'est quand même un 24 pistes, un peu comme vous (avec Duke). On n'a pas choisi le studio parisien le plus cher. On préfère un bon ingénieur que du très bon matériel. Les deux tout premier album de Ludwig ont été enregistré à l'époque dans le studio parisien le plus cher. En fait nous avions un copain qui était apprenti-ingénieur du son et nous avons enregistré la nuit. Ca nous a rien coûté. A l'époque, on n'avait pas les moyens. On a aussi enregistré en Belgique une fois: c'était un beau studio avec du bon matos mais ce qui compte, je me répète, c'est bosser avec de bon ingénieurs. Cette fois-ci, on l'a fait avec Gilles qui fait notre son en concert et certains disques et avec Pascal qui l'avait fait en Belgique.
Que penses-tu de votre label A Donf?
Chez Pias France, on a rencontré des gens ouverts, sympas. Ca nous changeait de chez Bondage où ils étaient devenus des voleurs. Ce n'est pas une grosse boîte. En Belgique, vous avez peut-être l'image d'une major mais en France ce n'est pas le cas. En fait on est chez A Donf pas chez Pias. On paye nos enregistrements. On est en licence. On est donc propriétaire des bandes et on les met en licence chez un label. On est parti de Bondage car on ne s'entendait vraiment plus avec eux: il voulait faire de l'argent et plus vraiment de la musique. On a cherché et puis on a trouvé. C'est des gens avec qui on peut bosser plus facilement et qui ont des moyens de distributions correctes - du moins en France car pour l'étranger, je ne sais pas. En plus, la personne avec qui on bossait au début chez Bondage, Yves, travaille maintenant chez Pias...
On est un peu trop gros pour aller par exemple chez Crash Disques. Crash, c'est idéal, c'est bien, un petit label tranquille. Les Ludwig, c'est quand même un groupe qui vend pas mal de disques en France, 20 à 30.000. Il faut avoir une distribution. On risque bien un jour de faire notre propre label et de le mettre en distribution. Un jour, il faudrait qu'on se prenne un peu la tête car on est un peu feignant. Quand tu vends des disques, il faut faire gaffe par exemple aux impôts,...
On a passé l'étape de se produire nous-mêmes nos disques. On pense qu'on va arriver au label. Il faudra faire gaffe aux problèmes juridiques. C'est toujours la même histoire. Quand tu vends 2000 ou 3000 disques, tu ne fais pas beaucoup de remous et personne ne s'intéresse à toi. Quand tu vends 10 fois plus, tu risques plus vite d'avoir les impôts qui te retombent dessus si tu ne fais pas gaffe. Si on veut monter notre propre label, nous devons créer soit une asso soit une société. Nous on fait les Ludwig pour faire de la musique, on aurait du mal à le faire pour créer une société. On a choisi actuellement la solution la plus simple.
Vous vivez du groupe?
Oui on en vit Mais bon...
Que penses-tu des autres groupes du label A Donf?
Les Shériff: on joue avec eux assez souvent. Ca fait des années qu'on se voit. Quand tu tournes, il y a deux sortes de groupes: ceux dont tu apprécies les gens et ceux dont les gens sont cons. Après il y a l'histoire de la musique. Moi, je préfère un groupe avec des gens avec qui je m'entends bien même si j'aime pas trop leur musique. Mais les Shériff j'aime bien et j'ai écouté leur musique avant de les connaître. Il y a des groupes qui m'ont d écus. J'aimais bien leur musique et de les voir ça ne m'a plus tellement emballé. Quand tu es dans le public tu n'as pas forcément besoin de connaître les gars des groupes.
Burning Heads: c'est des gens adorables. C'est pas tellement la musique que j'écoute. Les gens qui sont sur A Donf ils ne sont pas là pour faire du fric mais pour la musique même si tu me dis que tu les as vus à MTV (quelques secondes). Il chante en anglais car c'est un choix qui correspond mieux à leur style musical. Personnellement j'aime pas trop chanter en anglais, de temps en temps oui, car nous on a un contact avec le public qui est direct.
Mush: c'est vraiment bien aussi. Les groupes qui sont sur A Donf, musicalement et humainement, sont des gens intéressants. Il n'y a pas en fait de gens avec qui je n'aimerais pas jouer. Et pourtant, il y a des groupes dont je ne veux plus entendre parler!
Il y a eu un festival A Donf à Argenteuil début mai!
Ca n'avait rien à voir avec le label. Il y avait quand même Burning Heads et les Mush mais aussi par exemple Les Cadavres et Ruda Salska. C'était un festival pas mal, une bonne ambiance, un bon son et pas trop cher. Il y avait 2 scènes. La grande scène et une plus petite près du bar où il pouvait y avoir 400 personnes. 4 ou 5 groupes ont joué entre les concerts sur la grande scène. Très bien et bien organisé!
Par contre Saint-Brieuc, j'aimais pas. On aime bien être près du public et qu'il y ait un contact qui s'établisse. Il y avait 3000 personnes mais on était à plus de 5 mètres d'eux, séparés par des barrières avec des gros mecs idiots. Ca ne me branche pas cela... Les meilleures salles sont celles de 300 ou 400 personnes, comme au Magasin 4 par exemple. Merchtem j'aimais pas: l'ambiance était froide mais la salle n'était pas mal. Quand j'arrive sur les lieux du concert, j'aime bien aller voir les gens de l'asso. Je préfère jouer dans des concerts organisés par des gens qui veulent organiser un concert parce qu'ils aiment les groupes. Tu vois qu'ils prennent plaisir à le faire, un peu comme ici (Briouze). J'aime pas trop arriver dans un endroit où les mecs font des concerts tout le temps, où ok les loges sont prêtes mais où il ne se passe rien! En France il y a quelques exceptions où il y a des concerts toutes les semaines mais où l'accueil est chouette. L'idéal, c'est l'asso qui organise 1 ou 2 concerts par an. En général, c'est la fête à fond. Il y a deux semaines à Narbonnes, on a été invité par un groupe de la région qui avait réussi à avoir une bonne salle gratos. On a joué aux entrées et il y a eu plein de mondes.
A Saint-Brieuc, ce n'était pas la même chose: grosse organisation, plein de groupes, difficile à gérer... Pourtant les gens du Carnavalorock qui l'organisent sont super sympa. On les connaît bien et on a déjà joué 2 fois en 7 ou 8 festivals. C'est par contre le seul festival où on a eu des contacts avec les autres groupes: Les Thugs, Les Shériff bien sur; même avec Exploited si on le voulait. Moi, je pensais que c'étaient des mecs qui allaient arriver, qui allaient faire la gueule ou snober tout le monde. Ils étaient là, ils se baladaient. A la rigueur, si j'avais voulu parler avec le chanteur, j'aurais pu le faire. Les mecs de LKJ (Linton Kwestie Johnson groupe mythique de reggae) sont venus dans nos loges pour voir où ils pourraient trouver de la beuh. Par contre, on s'est déjà retrouvé dans des festivals en plein air où tous les groupes étaient parqués dans son coin et sans contact avec les autres groupes...
Autre question: Parle-nous un peu des groupes belges.
Je les connais bien maintenant. Je suis fan des Brochettes depuis que je les ai vues en concert à Bruxelles (lors des 15 ans des Slugs). Je trouve ca vraiment bien. Déjà, c'est marrant, les chansons et le disque aussi. Quant à la copie de la k7 que j'ai reçue, le son n'est pas très bon mais c'est sûrement un problème de duplication. C'est original. C'est bizarre car ca pourrait très bien marcher en France.
Les membres des Brochettes sont assez feignant!
Nous aussi, c'est un truc qui est plus accessible que Ludwig, Les Slugs ou Les Binamé.
Le maxi sur le Pape des Binamé est très bon aussi: bon son, les chansons et les paroles sont ok. Je ne comprends pas pourquoi personne ne s'intéresse à ca en France au niveau des médias.
Il faut dire que pour Les Slugs et Les Binamé, on n'a jamais envoyé de disques aux médias français. (Sauf à certains zines)
Si vous étiez sur une grosse boîte, vous vendriez mais les grosses boîtes ne font pas de la musique mais un produit vendu comme une machine à laver.
Tu vois un moment quand les Ludwig auraient pu se retrouver sur une grosse boîte?
Non de toute façon, on aurait peut-être vendu beaucoup pendant un court laps de temps mais existerions-nous encore? On aurait peut-être de la promo, des clips ou un bastonnage télé...
A un moment, vous avez eu un clip. Je me souviens d'une sorte de clip de Louison Bobet sur A2!
Là c'était une émission rock: une sous-émission des Enfants du Rock. A l'époque, ils étaient plus à l'écoute de ce qui se passait. Maintenant, quand il y a une chouette émission, les grosses maisons se ruent dessus et enfoncent jusqu'aux clous. Du style on a trouvé un nouveau créneau, on l'exploite à fond...
RATM: au début, c'était un groupe ricain de 2ème ou 3ème zone!
Quand ils sont arrivés en France, ils étaient déjà sur une major. Pour Nirvana, personne ne voulait leur premier disque. Ils ont fait un super disque et puis tout d'un coup ca a explosé. Le fait que ca marche aux USA déclenche automatiquement la même chose en France et ce n'est jamais l'inverse!!! Les groupes français qui déplacent les foules, la presse nationale n'en a rien à foutre. Genre Libération qui a une rubrique musicale tenue par une ou deux personnes, qui ont des goûts très limités et qui ne parlent que de tel ou tel groupe et puis c'est tout (exception: j'ai lu un article sur les Thugs mais pour la sortie de leur quantième disque !!!)
Au niveau radio?
Les seules intéressantes sont les radios locales. Dans toutes les villes de province, il y a des radios locales où tu trouveras des émissions spécialisées. A Paris, il n'y a plus que des grosses radios, à quelques exceptions près...
Passons à tout autre chose. Comment traduirais-tu en français Cougneûs d'ma tante?
Ben, je ne sais pas. Ca doit être une insulte...
Nique ta mère!
NTM c'est un groupe de rap!
Que penses-tu de la reformation des Pistols?
Je ne pense pas que j'irai. Même avec une entrée gratuite, ou alors par curiosité. Je ne les ai pas vu à l'époque. Ils étaient déjà séparés. Je les sens assez attirés par l'argent. L'entrée pour le concert du Zénith est super chère: 150 FF. Pas pour les Kids. Il y a un autre truc qui me gène: c'est sponsorisé par Fun Radio!!!!
Un commentaire sur Carnaval des Agités (nouveau live des Bérus)?
Je l'ai écouté une fois. Pour un fan des Béru, ca doit être sympa. Moi, pour le même prix, j'aurais fait un double. Ca ne leur a pas coûté grand chose. Ils n'ont pas eu de frais d'enregistrement. J'aurais fait une pochette plus belle. Ils avaient de quoi mettre des superbes photos. Je te dis ca que Les Ludwig sont en activité, mais qui sait, j'aurais peut-être aussi envie de sortir des live 3 ans après la fin du groupe? Bon, ils avaient déjà sorti un autre live. Carnaval a un côté anecdotique intéressant pcq j'aime bien les Béru et ce qu'ils faisaient...
Collectionnes-tu les disques des Ludwig?
Oui je les ai tous. Je garde au moins chaque fois 2 ou 3 exemplaires. Pas pour les revendre plus tard. Il y a toujours quelqu'un qui m'en demande un.
Et le premier 45 tours: Quai de Gare/Bilbao?
Là c'est dur de le trouver encore! Il doit m'en rester 2 ou 3. On a dû en faire 1000. Le son n'est pas terrible. C'était le frère du bassiste de l'époque qui avait avancé l'argent en 84/85.
A propos de l'album " 17 plombs... " avais-tu les disques des versions originales?
Non on ne les avait pas. On les a achetés pour travailler les morceaux, on a trouvé les 45 tours aux puces. Le morceau " Boys " me faisait rire, au 2ème ou 3ème degré.
Vous avez déjà repris en concert ce morceau à Bruxelles et Charleroi!
C'est un truc tellement ridicule que ca en devient marrant.
Jacques Brel?
Je ne suis pas trop fan. J'ai vu des concerts en vidéo qui était bien.
Le morceau de Jean Ferrat, tu ne l'as pas massacré?
Non j'aime bien ce morceau. Il a 2 ou 3 très bonnes chansons comme Le Sabre et Le Goupillon dont les paroles sont géniales. Je ne suis pas fan de ce genre de musique mais certains morceaux ont de chouettes paroles: comme Brel ou Brassens. Brassens, il a des textes presque anar, engagés. Il avait des positions très respectables. Brel, par contre, il n'était pas engagé du tout, plutôt mollasson. C'est un belge (rire). La variété française a quand même changé en 20 ans quand tu vois Ophelie Winter. (pas de commentaires)
Dernière question: comment comptez-vous vous en sortir?
Très mal! Sortir de quoi, car nous sommes rentrés dans rien. On n'a pas l'intention d'en sortir. D'habitude, on nous pose des questions du style: pourquoi Ludwig Von 88 ou depuis quand Ludwig,...
Je ne vais pas poser de telles questions car je connais les réponses!
La cassette tourne. On l'a déjà retournée. Tu vas mettre pas mal de temps à tout retranscrire. Si on arrêtait maintenant et buvait un petit coup?
MarCoR...
L'adresse de contact du groupe Patchwork qui brûle du désir de jouer partout en concert. Écrivez à Denis Porignaux, rue de Suzin 38 à 5580 Rochefort ou téléphonez-lui au 084-21.04.00.
Le premier 45 tours 4 titres du groupe parisien Gastéropodes Killers. Vous pouvez contacter le groupe à l'adresse suivante: 130 route de Noisy n°95G à 93230 Romainville (France). C'est leur première galette (comme ils disent). Nous avions déjà pu entendre une démo 5 titres. Que dire de plus sinon que le groupe a une chanteuse et que c'est du punk-rock teinté de ska pour un morceau (Skarabée). Le groupe existe depuis 4 ans et publie également un zine gratuit qui s'appelle l'Eko Kille, en format A5 (comme l'Aredje). Ils n'ont pas l'habitude de mâcher leurs mots, les critiques sont rudes et les flèches nombreuses. Mais leur chronique du Cougneûs d'matante des Slugs est enthousiaste. Normal, non?
Le premier CD 7 titres du groupe breton Tagada Jones. Ils ont joué au festival de Couterne l'année passée avec Les Slugs. Ils font de la musique énergique, mélange de punk et de hardcore. Contact: 31B rue Vaneau 35000 Rennes (France). Ils vendent leur disque à 50 FF, port compris.
Le deuxième album des nantais Zabriskie Point est sorti simultanément en vynil et en CD mais parlons plutôt du contenu. J'apprécie, ce qui ne surprendra personne. Musicalement, ca tend un peu vers les Ramones ou disons le punk mélodique, avec des paroles en français. La voix est assez particulière et les textes ne sont pas inintéressants. L'album dure plus de 45 minutes et contient 13 morceaux. Mon morceau préféré est le 2ème, il m'étais déjà rentré dans la tête aux concerts (Couterne et Tours). A noter un morceau en hommage au Ramones: tout le bordel (traduction de All the stuff and more).
Enfonçons le clou : mon disque préféré du moment est le mini-album 11 titres (33 minutes) du groupe parisien Les Sales Majestés, Bienvenue. Je l'ai entendu pour la première fois en Normandie au mois de mai. Deux semaines après, je me l'étais procuré et encore une semaine plus tard, je les voyais en concert près de Thionville avec Mumbly (le 15 juin au Gueulard de Nilvange). Je me suis replongé dans ma collection de fanzines et j'ai retrouvé une chronique du disque parue vers novembre 95 qui les comparaient au Shériff ou Dileurs (pour le côté parisien). D'autres chroniques citaient encore Oth, Oberkampf ou Parabellum... Dans quelques années, j'espère qu'on comparera des groupes aux Sales Majestés. C'est du punk-rock français première classe (N.D.B.: c'est un spécialiste première classe qui vous le dit). Mon morceau préféré est Partir, mais tous les morceaux sont ok. Le premier morceau du disque vous rappellera peut-être un vieux morceau de 77, Je suis fier des Olivensteins. Normal puisqu'il s'agit d'une nouvelle version (pas une reprise, comme celle des Thugs sur une compil du label Black & Noir) écrite par un ancien membre de ce groupe.
En recoupant mes souvenirs, je crois pouvoir conclure sans prendre trop de risques qu'un soir très tard (un mardi) j'ai vu Les Sales Majestés sur France 3 à la fin de l'émission l'Heure du Cri.
Autre référence petit écran, ils vont passer sur MCM! J'entend déjà, aïe aïe aïe!....quelle déchéance. Attendez la fin de mon explication: il existe depuis peu une émission MCM Session diffusée à 22h30 le dimanche soir. En ce qui concerne Les Sales Majestés, il y aura 2 morceaux live et une mini-interview. D'après le chanteur, ca a été vite fait, bien fait, sans chichis, en une seule prise. L'émission a déjà été enregistrée et passera à l'écran le 3 novembre. Comme vous ne recevrez cet Aredje qu'après cette date, vous pouvez relire ce paragraphe au passé plutôt qu'au futur. Na!
MarCoR...
Aredje n'est pas le seul minizine particulièrement mignon. Il y a maintenant au moins aussi Cake en Steak dont le prix est passé de 50 à 20 francs pour qu'il vous soit plus accessible, et dont la taille est parallèlement passée de A4 à A5 (comme Aredje, par exemple). En plus, c'est bien mis en page, lisible, bien photocopié, et tout, et tout. Nickel. Bravo.
Dans le numéro 4 de Cake en Steak, le numéro de septembre, vous trouverez une interview de François de Molodoï, des news, et le journal de bord de La Mano en colo en loco.
Dans le prochain numéro, il y aura une interview de René Binamé, entre autres.
A partir de dorénavant, vous pouvez vous procurer Cake en Steak via le VPC Chal é Asteure pour 20 francs (normal) + frais de port (normal aussi).
Si vous voulez contactez directement Samuël (le rédacteur en chef, le trésorier et la rédaction à lui tout seul), voilà son adresse: 171 boulevard Lemonnier à 1000 - Bruxelles (02-513.64.78).
Marcor, Mumbly, Geoffroy et Grégoire sont dans un bateau, Marcor tombe à l'eau, Mumbly marche dessus, Grégoire la change vain et Geoffroy multiplie les soupes... Après l'évangile normand de Saint Marcor, voici celui de Saint Mumbly. Les fouilles continuent et peut-être pourrons-nous vous livrer encore les versions de Saint Geoffroy et Saint Grégoire. Patience. (Binam'...)
Couterne, vous connaissez ? Si vous cherchez sur une carte de France, il y a des chances que vous ne trouviez pas. Si vous vous plongez dans le guide Michelin, vous tomberez sur son château ... fermé au public. Si vous demandez à Marcor, à Mumbly, à Geoff ou encore à Gregg, ils vous diront sans doute qu'ils n'ont pas vu le château, pas plus d'ailleurs que le lac de la cité thermale avoisinante. Pourquoi se sont-ils donc tapés les quelques 550 km séparant ce petit village paisible de l'Orne de Bruxelles ? De méchantes langues pourraient vous faire croire que c'est pour ses spécialités éthyliques, ou pour son Café des Sports. C'est vrai qu'on s'y sent bien chez Martial et Sylvie, mais c'est tout de même loin pour aller boire un verre. Alors, finalement, c'est quoi cette carotte qui a réussi à faire avancer ce troupeau d'ânes jusque là ?
Il se fait que chaque dernier week-end de juillet, et ceci depuis 8 ans, a lieu le Festival de Couterne, mieux connu sous le nom de Festirock. Découvert en 94 grâce à la participation des Binamés, ça fait donc trois ans que certains d'entre nous font ce petit détour éminemment sympathique par le pays du café-calva et de la bonne humeur. Cette année, l'affiche regroupait le vendredi les Wampas, Infraktion, Charge 69, .. et le samedi les increvables UK Subs, les allemands de Mädels No Mädels, Zabriskie Point, le groupe ska Rude Boy System, les belges de Kermess, ... Bref, une belle brochette alliant punk, punk rock français, hardcore, ska et reggae. (Et où situes-tu Kermess, Mumbly ?)
Mais à côté de l'aspect concerts, dont Marcor vous a longuement entretenu, il ne faudrait pas oublier l'ambiance générale et les relations liées avec des gens venus de partout. Le plus simple est encore de vous livrer en vrac ce dont on se souvient, tant il est vrai qu'il faudrait des pages entières pour raconter ce qu'on a vécu ou subi pendant ces quelques jours et nuits. Et même si l'objet de l'article n'est pas de disserter sur les souvenirs de vacances, on ne peut décemment dissocier ces derniers du festival en lui-même. C'est un tout qui est vécu comme tel. Alors, on vous les lâche nos photos de vacances ? Derby Pils pendant le trajet aller et arrêt toutes les 30 bornes, les tites soupes de Geoff, la beuh de Caen, les places backstage (eh, ce sont les Belges, ils peuvent passer), les petits pastis, la découverte du café-calva (devenant rapidement cafa-calvé), le détour de 30 bornes pour échapper aux flics, Gregg et sa canette, Geoff écroulé pendant les Wampas (vous me réveillez, les gars), Marcor interviewant Charlie Harper pendant son concert (celui de Charlie, pas de Marcor), Mumbly se pétant le pied et se roulant dans les barbelés dès la première nuit, le super bec bunsen de nos frères polonais (vous parlez français sans trop d'accent), Camping Cosmos, la super gonzesse d'on ne sait plus quel groupe de gonzesses (Marcor, help, j'espère que tu as l'adresse), Eric mettant 11 h pour venir, Boff à poil, Jasper et sa grosse bouille baveuse (mais c'est qu'il va les sentir une à une les frites), Marcor tout heureux de retrouver son walkman (je vous avais dit que c'était quelqu'un de confiance), la huit-huit et son goût de Bush, la Chti et son goût de Bush, les deux copines recherchant des compatriotes dont nous tairons le nom (pourquoi ils sont pas venus), Boff et Sybille n'ayant vu que Kermess, le soi-disant accent du Canada de Mumbly (j'ai vécu là plusieurs mois, et je reconnais l'accent dès que je l'entends !), les deux Hollandais tout étonnés de trouver des gens qui baragouinent leur langage, Brian nous traitant de paysans et de fat boys (uniquement pour certains d'entre nous), notre petit passage au Rollmops à Kairon, notre retour à Couterne pour aider à démonter alors que c'était fini (petite gêne pendant tout de même 5 minutes), le retour par chez Léa et Fatou, notre nuit dans le jardin d'une maison abandonnée la seule nuit où il a plu, les bougies prenant le relais des lampions (on nous fout pas dehors aussi facilement), Marcor partant en croisades pour les Sales Majestés, le petit détour par le Rollmops en attendant la pleine mer (qu'on ne verra jamais), Tertous au Cabaret en breton, vive la Bretagne libre, rendez-nous le Mont-St-Michel, vivent les bretons ivres, la bouteille de chouchen Melmor, les moules offertes par Laurent, Bebel et ses origines belges (si je te fais chier tu le dis), le mannequin du Rollmops qui en a pris un coup, le réveil sur la banquette dans le café déserté, les verres bus sous le barnum, Geoff et Gregg reniant tout et dressant les bâches le long du site (on a tout de même laissé un endroit où passer), le cidre chaud, la chope chaude, le vin chaud, la chope à 3.7, Marcor et ses parties de flip, Mumbly recevant 6 places backstage pour la rave de Céaucée, les bêtes gens, le Mont St-Michel en neige à 12 balles, la face cachée du même Mont St-Michel, mister Spikes d'un week-end, la distribution massive de tracts (vous l'avez déjà reçu, pas de problème, j'en ai un autre, différent, qui se cache au fond de ma poche), la big gerbe le lendemain de l'attaque au calva, la photo de Marcor avec Brian et, la première douche une semaine après le départ (ah non, pas les pompes dans la chambre), les tireuses et les rinces verres,
L'année prochaine, ce sera la neuvième édition du Festirock de Couterne. Une bonne occasion d'aller en reconnaissance avant la dixième qu'on nous promet grandiose. Vous ne serez pas déçu. Vous apprendrez à connaître Fatou, Léa et Flight, les parents de Fatou (qui pourraient sans problème apposer un panneau Bed and Breakfeast devant leur grille), Tof (le président de l'asso), l'Abbé, Josephat, Eric, Seb, Sylvie (le petit café-calva du matin), Martial (le petit pastis de 10h),
Alors, finalement, pour vos vacances de 97, prévoyez donc de faire un petit crochet par la Normandie. On croit déjà pouvoir vous dire qu'il y a de forte chances que vous nous croisiez sur le site du festival ... ou alentour, car pour nous c'est devenu en quelque sorte une terre de pèlerinage.
MUMBLY...