2012 64
2007 63
2006 62
2005
2002 56
1996 30 29 28 27 26 23 22 21 20
Merci pour votre patience. Vous avez probablement reçu le dernier Aredje vers le 8 novembre. Il avait pourtant été affectueusement déposé au tri postal le lundi 30 octobre. Même en tenant compte de la Toussaint, 9 jours, c'est un délai de distribution anormalement long. Au terme d'un coup de téléphone insistant, il nous a finalement été expliqué qu'un million de pièces s'était accumulées cette semaine au centre Bruxelles X. Soit, mais au début de l'existence d'Aredje, il n'était pas rare que posté un soir, il arrive dès le lendemain ou surlendemain à Wanfercée-Baulet, à Pondrôme ou à Rotheux-Rimière. Comme une lettre à la poste. On peut comprendre un délai de quelques jours pour les périodiques à tarif réduit; on admettra difficilement que le délai et le tarif ne cessent d'augmenter parallèlement.
Précisons-le, ce contretemps n'est pas le fait des 13.000 facteurs qui arpentent dès potron-minet le pavé humide et gras, ne courbant pas l'échine, malgré le crachin glacé et le poids d'innombrables paquets VPC. C'est donc au bureau de dépôt que nous ferons instamment valoir l'impérieuse nécessité d'un prompt acheminement de notre mini-zine chéri. Afin que nous preniez pas seulement connaissance des concerts... que vous auriez pu voir samedi dernier.
EsGibt
PS: Posthite, n.f., inflammation du prépuce.
Bon. Je ne voudrais pas vous donner l'impression de ricaner de cette histoire de Namêche (cela nuirait au classement des Slugs dans les agrico-charts), mais je me propose toutefois, au terme d'un délicieux Bourgueil 87 et de quelques rasades de pintes fraîches, d'expédier rapidos un petit commentaire de circonstance que Binam' me réclame indûment à une heure indécente.
Nous avons donc pris connaissance dans Vers l'Avenir, des desiderata de Jean-Louis Close, bourgmestre de Namur, envers la gendarmerie. Ses propos au sujet des événements de Namêche constituent la seule et unique réaction officielle, puisque les propos du lieutenant Malaise au lendemain des faits résultaient d'une interview. Il est intéressant que Jean-Louis Close considère avec recul la descente de Namêche et d'autres incidents comme révélateurs d'une propension de la gendarmerie nationale aux "excès de zèle"inadéquats.
Six mois après, à la suite d'un envoi recommandé des copies de nos plaintes, le Parquet de Namur a enfin daigné nous signifier qu'il estimait ne pas devoir exercer des poursuites dans le cadre de notre plainte, tout en n'excluant pas que nous entamions nous-mêmes une action en justice. Maigre conclusion, qui en appelle bien d'autres: nous tirerons très prochainement un bilan caustique de toute cette affaire. Pendant ce temps, comme la dépénalisation du cannabis est à nouveau dans l'air, les gendarmes astiquent leurs matraques en vue d'autres passe-temps. Estudiantins ou sidérurgistes.
EsGibt
Dans le précédent Aredje, nous donnions quelques infos concernant nos opus papophages et les médias. Entre-temps, le débat "Parce qu'on est jeune"(Club RTL) consacré au pape, et auquel j'ai participé, a été diffusé (le 4 nov. dernier). Je ne reviens pas ici sur ce qui y a été dit, mais sur la question du montage de l'émission, diffusée en différé.
Nous avions été contactés par Club RTL, en connaissance de notre virulence sur le sujet, et de l'iconoclasme délibéré de nos chansons vaticanes. Lors du tournage de notre répétition, les choix était déjà précisés: un petit "sujet"passerais dans l'émission, avec des extraits de chansons (plutôt Pape Immobile et Dernière Tentation qu'Odeur de Sainteté, à cause de nos considérations olfactivo-philosophiques un peu crues). Objectivement, le montage d'une minute et demi qui en résulte, et en particulier les extraits de La Dernière Tentation du Pape, ne dénotait de censure ni sur le fond, ni sur la forme. La brochette de grenouillards de bénitiers présents sur le plateau en ont gentiment pris pour leur grade. Le dessin d'En mai fais ce qu'il te plaît, arboré sur mon t-shirt (hélas épuisé, tant pis pour le Télé-Achat), a été furtivement montré à l'écran: un coup de pied au popotin du pontife, c'est toujours bon à prendre.
Quant à mes propos, je dois reconnaître, pour avoir regardé l'émission par deux fois, que l'essentiel de ce que j'ai dit à l'enregistrement s'y trouvait (je n'ai donc pas d'excuse), et que, chose plus importante, les choix de montage ne m'ont pas semblé orientés en fonction d'une volonté d'aseptisation, de censure. Bien sûr, la tonalité voulue au débat, en fonction de l'opinion la plus répandue sur le pape parmi les jeunes, était la critique, non complaisante. Dans ce cadre, j'ai ni plus ni moins joué le rôle qu'attendais de moi une télé commerciale. Ce n'est pas évident d'en sortir; je tenais au moins à ne pas être cantonné dans le rôle de rocker teigneux, anti-pape comme on serait anti-vieux parce qu'on est jeune et que c'est pas cool.
En conclusion, tout en me gardant donc de me poser en victime, je demeure radicalement opposé aux débats non-diffusés dans leur intégralité, malgré tous les arguments avancés: coupures purement techniques, dans le seul but de supprimer les temps morts et les répétitions. Prenant la parole, on se retrouve de fait face à deux contradicteurs: la brochettes de culs-bénits susnommés, par exemple, et un contradicteur fantôme dont on ne sait ce qu'il jugera digne de passer à l'antenne lors du montage. On sait juste qu'on ne peut pas en remettre sur le roi, cela fut dit (ni, d'après moi, sur les aspects trop politiques, trop économiques, en particulier concernant les pratiques des télés commerciales, bien sûr). Tout cela influe sur la production de l'émission, et sur ce que les invités disent en espérant ne pas être coupés. Le gros problème, et cette critique est incontournable, c'est que les téléspectateurs ne sont pas informés de ces limites floues, et ne sont même pas informés du caractère direct, différé, intégral ou remonté de ce qu'ils regardent.
Tous les animateurs de télé jurent bien sûr leurs grands dieux qu'ils sont opposés au différé, même si cela leur est souvent techniquement imposé. J'apprends par hasard que des débats de l'Ecran Témoin (lesquels?) sont diffusés en différé, à l'heure habituelle. Qu'on n'en soit pas informé, en particulier concernant un débat, n'est pas admissible.
EsGibt
Déjà tout un septennat que les Bérus ont quitté la scène et voilà que sort enfin le CD live qui manquait, sous le titre hautement bérurien Carnaval des agités.
Si vous attendez d'un live une interprétation, un son et un mixage impeccables, passez votre chemin. Mais si vous aimez revivre l'ambiance d'un concert avec ses bourdes, ses imprécisions, tous ces petits moins qui sont autant de petits plus, bienvenue.
Carnaval des agités et ses échantillons étalés de 1984 (ou avant puisque quelques morceaux ne sont pas datés) à 1989, rend bien plus fidèlement compte de ce qu'était un concert de Bérurier Noir que le précédent Live Viva Bertaga concentré sur les concerts d'adieu du groupe à Paris à l'Olympia en 89.
21 titres dont deux espèces d'improvisations et deux reprises inédites: Betsy Party de Starshooter (je crois) qui devient Bérurier Party et Capitaine Kirk d'un groupe dont j'ai oublié le nom et Marcor est malheureusement injoignable.
Dans la foulée, j'ai exhumé mes anciens Bérus dont Abradaboum sorti en 1987 quand le premier ministre Chirac cohabitait avec le président Mitterand. Tirste de constater à quel point certains morceaux donnent l'impression d'avoir été écrits aujourd'hui à l'heure du plan Vigipirate et des essais nucléaires. Décidément, rien de nouveau sous le soleil, pas plus en chiraquie que chez nous ou ailleurs. Flute!
BINAM'...
Le CD sort chez WMD sur le label Last Call et est distribué en Belgique par Big bang.
Une entrée dans le VPC: la nouvelle cassette des Brochettes, Les Joies du Bricolage. Pas moins de huit titres enchanteurs pour 150 balles, n'hésitons pas (y en n'aura peut-être pas pour tout le monde).
Les Brochettes n'avaient plus rien sorti officiellement depuis leur premier CD, Sous Mes Bandages des Cicatrices, et "Je ne suis pas un cadeau", sur le maxi-CD Fêtons Noël 93. La cuvée '95 dénote un certain retour à l'expérimental, plus intimiste, mais fidèle à leur goût des mélodies et du psychodrame. Idem sur scène (Montpellier fut récemment conquise), où l'on ne les voit pas assez souvent par ici, clac-boum.
La préparation d'une réunion sur le projet d'un prochain CD est selon certains fax secrets en cours de discussion.
EsGibt
Contact: 02/647.49.98.
Grand Jeu-Concours: aidez Nic à revenir de Rome, Fred de Genève, Zoé à trouver un appartement, et moi-même à réparer leur studio avant qu'ils ne reviennent. A gagner: une chope à la brasserie de l'Union.