2012 64
2007 63
2006 62
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Décembre 91: à l'initiative de Guy Betès, René Binamé, Coton-Tige, Les Jeunes et Les Brochettes sortent ensemble un 45t sur le thème éculé de la fête folklorique de Noël puis partent en tournée à Bruxelles et en Wallonie avec un détour par Genève.
Décembre 92: à l'initiative de Guy Betès, Les Jeunes, René Binamé, Les Brochettes et Coton-Tige sortent ensemble un CD-maxi sur le thème usé jusque à la corde de la fête folklorique de Noël puis partent en tournée à Bruxelles et en Wallonie sans détour par Genève.
Décembre 93: à l'initiative de Guy Betès, Les Brochettes, René Binamé et Les Jeunes sortent ensemble un CD-maxi sur le thème ressassé de la fête folklorique de Noël puis partent en tournée à Bruxelles et en Wallonie sans les Coton-Tige, décédés sans s'aider mais sans céder de CD.
Quelques petit changements pourtant.
Cette année, le CD n'est plus distribué gratos aux concert, par contre il est disponible chez votre disquaire grâce à Big Bang.
Cette année, un des morceaux du CD est une reprise interprétée par l'Orchestre de Guy Betès, constitués de 2 Jeunes, 2 ex-Coton, 2 Brochettes et 3 Binamé. Il s'agit d'une reprise du célèbre Non non rien n'a changé des célèbres Poppies, un morceaux dont les paroles sont malheureusement toujours d'actualité (quand donc tous les gars du monde se tendront-ils la main pour emmitoufler la planète d'une écharpe d'amour, d'un amour aussi fort que celui qui inonde le choeur des orchestres de Guy Betès).
En gros, tandis que les Brochettes retournent à l'hôpital et s'en prendre au mois de décembre, les Binamé s'en prennent à Baudouin Premier (dont la résurrection se fait attendre) et les Jeunes s'en prennent aux âmes sensibles. En détail, cela donne:
Les Brochettes: Je ne suis pas un cadeau et Noël mexicain.
René Binamé: Noêl en Aoüt.
Les jeunes: Docteur Claus.
Guy Betès: Non non rien n'a changé.
Sachez encore que la tournée passe en décembre par Mons (jeudi 16), Bruxelles (mercredi 22), Namêche (samedi 25), Liège (mercredi 29) et en janvier par Marche-en-Famenne (samedi 8).
Pour tous renseignement complémentaires, contactez-nous au 02/534.82.72.
Nous espérons vous voir venir fêter Noël avec nous accompagné de tous vos amis.
Que Dieu vous bénisse et vous change en pain d'épices,
Guy Betès et ses orchestres
P.S.: on peut se procurer des préventes pour l'un ou l'autre des concerts de Guy Betès dans n'importe quelle agence de la CGER, en versant 200 frs autant de fois que nécessaire sur le compte 001-2340944-22 de René Binamé avec en communication "Guy Betès à... (Mons, Bxl, Namêche, Liège ou Marche). Le reçu du versement tient lieu de billet de prévente pour le concert indiqué par la communication.
Extrait du mensuel wallon "République", novembre '93.
Plusieurs d'entre nous, nous ne l'avons pas caché, ont été émus par ce qui t'as submergé, Albert de Belgique, lorsque tu devins le sixième roi des Belges. Il y avait de quoi! Cette assemblée devant laquelle tu prêtait serment, n'est, en majorité, pas attachée à la monarchie et le dissimule par calcul. Le cri de l'un d'entre eux avait quelque chose d'effrayant pour toi, parce qu'il disait tout haut ce que pensent tout bas, Sénateurs et Députés.
Il y avait de quoi être ému, aussi, parce que tu sais que les Médias, l'Eglise, l'Etat, l'Ecole construisent autour de toi, sur papier ou sur antenne, une muraille factice de dévotion qui ne peut cacher la vérité: il n'y avait guère de gens à la mort de ton frère. Que reste-t-il de cette émotion? Pas grand-chose.
Tu sais que tu n'est rien, même si la classe politique a besoin de toi, presque pathologiquement, mais probablement en te méprisant de tout coeur, pour affermir son pouvoir, pour se donner une honorabilité, une légitimité qu'elle ne parvient pas à tirer de la seule démocratie, de la seule volonté du peuple. Car il y a deux peuples en Belgique et ta présence peut faciliter les choses sur le plan symbolique. Mais jusques à quand?
Les journaux de Charleroi et Namur, la RTBF -mobilisée d'ailleurs à perte pour elle en août: son audience a rarement dépassé celle de RTL et c'est pour cette seule (mauvaise) raison qu'elle en a tant fait- ont beau tartiner trois, quatre, cinq pages, multiplier par cinq le nombre des gens qui viennent te saluer à tes Joyeuses Entrées (tristes), tu vois bien qu'il n'y a pas grand monde. Surtout si l'on retire les enfants des écoles, les gendarmes, les policiers, tous les notables et les élèves plus âgés qui crient "Vive le roi!"pour parodier les spectacles mensongers qu'ils ont l'occasion de voir à la télé, le soir, à chacun de tes déplacements.
Tu n'es rien, Albert de Belgique. Tu n'es qu'un homme. Les chefs démocrates, aussi critiqués soient-ils, savent qu'ils tirent leur pouvoir d'une adhésion clairement exprimée, et, souvent, de mérites intellectuels et moraux réels. Comme ton cousin, l'Empereur aux habits neufs et en réalité complètement nu, d'Andersen, tu sais que tu n'as rien sur toi. Tu as peur de paraître pour cette raison en public. Tu répétais autrefois, pendant des heures, les séances les plus simples que tu devais présider dans la foule d'organismes qu'on t'a fait présider. Tu te sens d'autant plus nu que tu es bien placé pour savoir que ton Royaume n'en a plus pour longtemps. Qu'il va se transformer bientôt en une union de Républiques citoyennes d'Europe.
Nous non plus, nous ne sommes pas grand-chose, Albert de Belgique. Nous sommes de la race du petit enfant qui crie: "le roi est nu!"
Nous n'avons pas pour toi, Albert de Belgique, l'affection habituelle dont les rois jouissent. Mais nous ne te haïssons pas non plus! Nous t'aimons parce que tu es l'un d'entre nous, enfermé dans ce rôle monarchique pire que la prison relative qu'il signifie pour tous. Et nous voudrions t'en libérer pour mieux aimer avec toi notre Patrie wallonne au sein de l'immense Patrie des hommes qui finira bien un jour par s'établir sur la planète. Une Patrie libérée de tous les faux dieux, de l'argent qui tue les pauvres, une Patrie fraternelle où tous les rois déchus -et enfin libres de ce fardeau stupide dont on les accable- crieront, avec nous, comme des enfants spontanés et non pas dressés comme des perroquets à t'acclamer sur le parcours de tes tristes Joyeuses Entrées, VIVE LA REPUBLIQUE!
République, 37 avenue Fabiola, 785O Enghien
Voici un communiqué de La Zone, cette salle liégeoise unique en son genre qui petit à petit est devenu un lieu de passage obligé des groupes underground d'où qu'ils viennent (Belgique, Hollande, France, Suisse, Scandinavie, Europe de l'Est, USA, Canada,...) et quel que soit leur style (Reggae, trash, punk-rock, hard core,...). Une salle où ont déjà joué DOA, Neurosis, Disorder, Les Shériffs, les Rats, Ludwig Von 88, Hiatus, Binamé, Les Slugs, Les Brochettes, Les Jeunes, Noise Gate, Coton-Tige, Trottel, Les Suppositoires, Les Lacrymogènes, et beaucoup d'autres, plus connus et moins connus.
Tout cela n'arrêtera pas La Zone. Les activités continue (voir agenda un peu plus loin)
La Zone a lancé une pétition. Nous la reproduisons dans ce numéro d'Aredje, faite la signer par vos amis, vos parents, vos voisins et renvoyez-la à La Zone, rue Méan 27, 4020 Liège.
Dernière Minute:
Nous venons de recevoir (ce mardi 23 novembre) un avis de la ville de Liège nous informant que le collège des bourgmestres et échevins refusait l'ouverture de notre salle de concert.
Un peu d'histoire: en 91, l'ouverture de la salle a provoqué dans le quartier une série de protestations, pétitions, etc... suite à celles-ci, nous avons reçu la visite de la police, de la salubrité, etc... Une enquête commodo-incommodo a été ordonnée en 1992 pour l'ouverture "d'une salle des fêtes".
De cette enquête, il ressort aujourd'hui:
1) une réclamation introduite par une personne
2) un rapport du chef de service de la sécurité et salubrité publique, "qui met en exergue les nuisances par le bruit, le tapage nocturne, les agressions verbales et les atteintes à l'hygiène publiques"
3) un avis défavorables du ministère de la région wallonne signalant que "... compte tenu du fait que l'installation projetée est située en zone d'habitat, d'intérêt culturel, historique et esthétique, dans un quartier à vocation résidentielles, à côté d'un immeuble résidentiel à appartements multiples; compte tenu du fait que les mesures prises par l'exploitant afin de réduire au maximum les nuisances et désagréments divers causés aux riverains, principalement aux occupants de l'immeuble résidentiel à appartements multiples jouxtant l'établissement, se sont avérées insuffisantes. Ces nuisances..., consistant principalement en tapage nocturne aggravé par une isolation insuffisante, présence de toxicomanes, atteinte à l'hygiène publique, compromettent l'ordre public et la tranquillité des riverains, de sorte que les conditions d'habitabilité et de sécurité du voisinage ne sont pas respectée et que l'établissement est incompatible avec les articles 170.1.0 et 171.1.2.3 du CWATUP."
Entre ce moment et aujourd'hui:
1) des travaux complémentaires d'isolation ont été exécutés.
2) les relations avec le voisinage se sont nettement améliorées.
Nos lecteurs jugeront par eux-mêmes des motivations avancées, pour aujourd'hui nous interdire l'ouverture de la salle, ou plutôt la continuation de nos activités.
Nous ne comptons pas rester les bras croisés. Des recours sont possibles, envisageables, nécessaires. Ne baissons pas les bras.
Malgré cela, nous poursuivons nos activités. Qu'on se le dise.
Le deuxième CD de Dominique A est là, il est très bien et on voulait vous le dire mais Michel Zumkir le fait mieux que nous dans un article de Jazz in Time.
"La fossette", premier CD de Dominique A est devenu une de mes obsessions: on n'avait jamais entendu de telles chansons coulées dans un tel minimum vital. Avec un synthé de grand bazar pour tout orchestre et la fêlure du propos pour toute richesse. Alors c'est dire si la suite on l'attendait. On l'avait d'ailleurs presque inventée soi-même dans une tête qui parfois se mêle de ne pas rester à sa place. Alors pendant la découverte de "Si je connais Harry", les idées noires nous ont envahi: ce n'est que cela le nouvel album de Dominique A. Et puis les écoutes répétitives, le combat mené contre soi-même, ont commencé à laisser entrevoir la lumière. Oui, ce n'est que ça. Mais c'est tout ça. Le même monde rentré sur des mélodies à peine déployées avec des instruments à peine joués. Sur des rythmes électro-cheap parfois sautillants et des guitares introverties bien assénées. Et toujours cette voix entre deux sexes à qui répond parfois parcimonieusement une voix féminine un peu coquine. Et des textes sans illusions sur l'être qui n'empêche pas un sourire (jaune) au coin d'une rime. Dominique A n'a donc pas changé, juste un peu distancé son propos... Et dire qu'un temps, heureusement aboli, on lui en a voulu de ça. Pauvre mec caché derrière la critique.
"Spectacle doit aller sur!"(Freddie Mercury).
Décembre 1991. Je suis assis sur un banc public, et j'arbore résolument une petite gueule bien sympathique. A mes pieds le jardin, public, parsemé de surnuméraires racines de marronniers. A mes orteils une ville, caressée du bout des cumulus par une crémeuse lumière hivernale dorée. Du haut de ce promontoire aux allures de Golgotha, ma respiration embuée s'en va agoniser mollement dans le tumulte urbain qui tient lieu d'horizon. N'existons-nous que pour contribuer à cette impression diffuse qu'il se passe quelque chose, que ce spectacle agité a un sens? Ô dérisoires fourmis irradiées... La fausse obscurité que je vois les yeux fermés m'obsède.
Il luit un soleil glacé à faire craquer sous nos bottines le tapis sec de l'une de ces forêts nues propices à toutes les complicités emmitouflées. Tandis que je m'englue douillettement dans ce bain de réalité fécaloïde, l'Euréka salvateur me foudroie. Nous avons un pied dans la tombe? Tant qu'à faire, mettons l'autre dans le plat. Ce qui manque finalement au petit bonheur arithmétique de la dernière page du calendrier, c'est une bonne orchestration. L'an 1991 vivait ses derniers jours; ma tournée de Noël vivait ses premières dates, comme autant de précoces et téméraires perce-neige.
Mais restait-il un peu de place entre les affres de la Saint Jésus et celles de la Saint Sylvestre, ripaille, bombance et vomitarium? Le sens de la fête était-il encore décemment viable dans ce cirque clinquant de surconsommation festive? Il nous fallait de toute urgence se rire des rites. Communier sans pain ni vin, que dis-je, sans sang ni transubstanciation cannibale. Décembre est le mois des fêtes unanimes? Qu'attendions-nous... fêtons Noël! Avec moi, dorénavant, et des orchestres à la hauteur de la gravité de l'heure! Jouez hautbois, résonnez musettes: pour la troisième année consécutive, le perce-neige est vivace!
Pas de tournée de Noël sans tournée générale. Prenez et buvez, ceci n'est pas mon sang, ce serait vain. Ce n'est pas mon cor, j'en joue mal. Doré et sans faux-col, voici l'airain liquide ardemment débité, eau et feu pour le gosier du Pantagruel réjoui. Prenez et rassasiez-vous les tympans, en concert et en disque argenté. Et surtout, fêtez ceci dès aujourd'hui à ma santé plutôt que demain en mémoire de moi. Cela n'a jamais fait revenir personne...
Laissons par ailleurs le pape et ses laquais, où qu'ils crêchent à Noël, se gargariser à leur aise de l'apologie de la procréation immaculée. Il ne perdent rien pour attendre, fut-ce le joli mois de mai... Tombe la neige, impassible manège, dit le poète. Et tournent Les Brochettes qui feignent de redouter le mois de décembre, et tournent les Binamé qui voient Noêl en Aoüt dès que naît un Ange, et tournent les Jeunes qui dédaignent la dinde en sauce au profit de la chair humaine faisandée. Et tournent depuis des mois aux cinq coins du pays tous ceux qui s'attellent à rendre possibles ces réjouissances. Qu'ils en soient remerciés ici et partout ailleurs.
Pourquoi donc croire en dieu alors que l'existence même de Guy Betès prouve bien qu'aucun dieu n'a jamais cru en nous? Fiat Lux, Hic! et Nunc Est Bibendum et que la fête commence... Soyez plus que jamais des nôtres cette année!
Ontopathiquement vôtre,
Guy Betès.
Post Scriptum: Comme je le disais à mon sapin de Noël, ce n'est pas parce que j'enguirlande qu'il faut croire que je suis fâché.
Si l'on vous dit: "fini de rigoler, il est absolument hors de question que l'on vous envoie le prochain Aredje!", ne sentez-vous pas monter en vous l'irrepressible angoisse du manque? Le cadeau était bel et bien empoisonné. Trois numéros pour créer l'accoutumance et la dépendance. Vous voilà à présent à la merci de notre tiroir-caisse!
La formule est à la fois simple et perverse: c'est vous qui choisissez votre délai de survie, en fonction du nombre d'Aredje auxquels vous souscrivez par abonnement.
Il vous en coûtera la somme exhorbitante de 10 francs belges par numéro! Ceci permettra à vous de rester informés et à nous d'opérer une fulgurante ascension sociale.
Effectuez vos versements sur le compte CGER 001-2340944-22 de René Binamé avec AREDJE en communication.
"Nous aussi on vous aime, c'est pourquoi avant toute disparition ou autre ennui que pourrai connaître notre mensuel (hum! hum!), nous devons le soutenir! Si nous versons une obole mensuelle, nous serons toujours au courant de tout ce que nous aimons, alors pas d'hésitation!!!"
un adepte d'Aredje
Luc 'Pat' Patris de Fontaine l'Evêque
Merci à toi, Luc, pour tes chaleureux encouragements qui nous vont droit au coeur!
Êtes-vous autodictate?
Oui, musicalement nous le sommes. C'est ce qui nous a réunis. L'idée de départ est de se servir de nos absences de connaissances musicales pour aborder la chanson d'une autre façon. De garder une certaine innocence.
Comment composer-vous vos chansons?
Tout le travail de base est effectué par notre petit synthétiseur à arrangement automatique. Les idées viennent ensuite, une large part est laissée au hasard. Les paroles suivent et c'est souvent plus compliqué pour nous. Cela tient au fait qu'un texte doit avoir une stucture rationnelle pour que l'histoire soit compréhensible.
Le chiffre 3 évoque-t-il quelque chose en vous?
Oui, la valse, le mode mineur, le secteur tertiaire. 3 est un bon équilibre. C'est un chiffre dangereux.
Êtes-vous radical?
On aimerait l'être plus mais on n'y arrive pas. Cela pose un véritable problème éthique. La polémique est intense et alimente un large débat dans le groupe. C'est pourquoi nous ne sommes pas radical.
Quelle est votre ambition secrète?
Être radical.
Êtes-vous radiophonique?
Non. Nous n'avons pas de morceaux assez calibrés pour passer aux grandes heures d'écoutes. Et nous n'en aurons pas.
Êtes-vous complémentaires?
Oui, c'est ce qui fait notre charme.
Avez-vous une imagination débordante?
Notre imagination collective se manifeste toujours quand on en a pas besoin. Elle est débordante mais dépourvue de sens pratique. Un manque de rigueur nous afflige.
Recherchez-vous encore une sonorité?
Oui, nous sommes toujours à sa recherche. Il faut trouver des nouveaux supports, des instruments et la manière de les employer. Pour aller vers plus de liberté.
Comment comptez-vous vous en sortir?
Il y aura encore beaucoup de problèmes. Mais par superstition, nous préférons nous en moquer éperdument.
Le CD des Brochettes "Sous mes bandages des cicatrices"est sorti. Tout comme le maxi-CD de Guy Betès, iI est disponible en magasin (distribution Big Bang) et par le VPC La Famille.
Les Brochettes sont-elles télégéniques? Nous le saurons bientôt puisqu'elle passe à Clip Clap, sur RTL-TVI, le samedi 11 décembre en fin d'après-midi. Au programme: interview et clip du morceaux 'Je ne suis pas un cadeau' qui figure sur le CD de Noël 93.
Guy Betès au complet seront au micro de Jacques de Pierpont le lundi 13 décembre dans Rock à Gogo, sur Radio 21 (20-22H).