2012 64
2007 63
2006 62
2005
2002 56
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Une dizaine (ou une quizaine) de jours de retard. C'est beaucoup mais ça aurait pu être pire. Mais comme on ne doute de rien, on continuera de considérer qu'Aredje est un mensuel.
Question: combien de jours de retard pour le numéro suivant? Réponse dans un mois (ou plus). Aimez-vous les uns les autres.
PS: le prochain Aredje sera encore gratuit. Cela nous coûte cher mais on vous aime tant.
Le CD des Brochettes, intitulé joliment "Sous mes bandages, des cicatrices"sortira fin octobre, celui de Noise Gate, intitulé joyeusement "Illusion of victory"sortira un peu plus tard, celui des Jeunes enfin, intitulé probablement "Plug"(selon des sources autorisées) sortira un peu plus tard encore.
Parallèlement, Christophe Petit (chanteur-guitariste de Noise Gate), après avoir signifié son intention de s'attaquer à l'institution du mariage, s'offre de piller les caisses d'allocations familiales de la république helvétique.
Le CD de Guy Betès et ses Orchestres est presque près, il devrait être chez vos disquaires dés les premiers jours de novembre sauf accident de dernière minute. Il comprendra un morceau (un seul mais il est long) de René Binamé, deux des Brochettes et deux des Jeunes.
Quelques dates de la tournée de Noël: le jeudi 16 décembre, Guy Betès sera à Mons aux Casemates, le samedi 25 à Namëche (près d'Andenne) au foyer Jules Bodart, le mercredi 29 à Liège dans la grande salle du Moderne.
Quand aura lieu le concert de Marche-en-Famenne, et celui de Bruxelles, y en aura-t-il un dans le sud de la province de Luxembourg, le manifeste onthopathique de Guy Betès trouvera-t-il un éditeur? Réponses le moi prochain.
Voici le communiqué de presse de José Fontaine présentant le numéro spécial du journal République consacré à la mort du roi Baudouin. Ce numéro est disponible en librairie au prix de 70 frs.
C'est la première fois dans notre histoire qu'un journal républicain sera ditribué dans les kiosques; il s'agit du journal République consacré à la mort du roi Baudouin.
Pour ce faire, nous avons réussi à rassembler une quinzaine de contributions, parfois nouvelles, parfois spontanée. De nombreuses personnes ont tenu passionnément à faire connaître leur point de vue républicain, non pas cependant en militants mais en journaliste et en observateur consciencieux.
Les rapports entre l'Eglise et la monarchie, le bilan économique du règne de Baudouin, une nouvelle synthèse sur le sens de l'institution royale en Belgique, une étude sur le sens du pacte social proposé par le nouveau roi, de véritables reportages sur le vif du à la plume incisive de Th. Aumont, les observations très concrètes de plusieurs correspondants venant de Charleroi comme de Liège, de Bruxelles, du Luxembourg ou de Namur, une analyse du rôle des médias, une méditation sur "les trois images du roi", le testament politique du général de Gaulle (quant à ses funérailles), des références à Ricoeur, Habermas, Blaise Pascal, l'Ecriture, enfin les réactions des lecteurs de République tant croyants que non-croyants, hommes de gauche ou de droite, nous amènent à penser que nôtre mensuel donne une idée juste de ce que pourrait être en Wallonie et à Bruxelles un courant non pas antimonarchiste mais positivement républicain.
De bout en bout, même si certains aspects négatifs de la personne de Baudouin sont parfois soulignés, ainsi que l'institution qu'il incarnait, se révèle surtout une soif de démocratie et de civisme qui a quelque chose de rassurant face à la montée du poujadisme et de l'extrème-droite (antérieure ou non aux funérailles du roi).
Les républicains ne sont pas majoritaires. Ils ne sont cependant pas une minorité marginale. Ils ne sont pas nécessairement des "Wallons d'abord"(au sens restrictif) ou des rattachistes aveugles. C'est ce que révèle ce numéro qui n'a pu être réalisé qu'avec un certain courage, vu l'atmosphère actuelle et la modestie de nos moyens (République ne vit d'aucune publicité, d'aucun subside et n'est affilié à aucun groupe ni parti).
Le texte qui suit est un article paru dans la Meuse du mardi 5 octobre.
Récemment, un festival rock a rassemblé près de 850 personnes dans la salle des Pères Franciscains.
A l'issue de la soirée, le bilan était positif. "Dans la salle, tout s'est bien passé, commente l'organisateur Jean-Luc Dewalque, aucune bagarre n'a été constatée. Il y avait une excellente ambiance et aucune déprédation n'a été constatée dans l'enceinte de la salle".
Malheureusement, dans le bâtiment connexe à la salle des Pères Franciscains, des actes de vandalisme ont été perpétrés. Un robinet a été enlevé à l'étage, occasionnant des dégâts pour 150.000 frs.
Immédiatement, certains édiles communaux ont réagis, estimant que de telles manifestations n'avaient plus à être organisées.
Du côté de la gendarmerie, cependant, rien à signaler. "Au départ, on craignait des débordements, commente le 1er chef Adam. On avait donc mis en place un service de sécurité. mais ce soir-là, il ne s'est pas passé grand chose. Les dégradations dans le bâtiment voisin semblent avoir été commises avant le concert. On a donc crié un peu fort. De plus, jusqu'à maintenant, à ma connaissance, aucun procès-verbal n'a été dressé."
Pour permettre au rock de continuer à exister, l'organisateur du festival, Jean-Luc Dewalque, a lancé une pétition "afin de montrer l'intérêt que portent les jeunes Marchois aux concerts de ce type". En trois jours, près de 330 jeunes et moins jeunes ont signé le document.
La pétition a ensuite été remise à chaque édile communal.
Du côté de la commune, aucune décision n'a encore été prise. "Il y a quand même eu des dégâts, commente M. Dourt, échevin des travaux. Ce n'est pas spécialement de la faute des organisateurs, mais c'est surtout la faune que ce type d'activité draine... Pour bien faire, il faudrait un hangar en plein champs."
Nous nous engageons au nom des droits démocratiques et du respect de la personne humaine, dans le refus de toute idéologie de parti unique et de dictature.
Il y a 60 ans, le 31 janvier, Hitler prenait le pouvoir en Allemagne et préparait l'Holocauste. Aujourd'hui, dans cette même Allemagne, des troupes d'assaut fascistes assassinent des immigrés, hommes, femmes, enfants. Plus près de nous, le Vlaams Blok, le Front National, Agir, Assaut et d'autres organisations sont des mouvements racistes, autoritaires, antidémocratiques ou franchement fascistes.
L'histoire bafouille, elle peut se répéter... Partout en Europe, les partis d'extrème-droite font des percées électorales. En Flandre, le Vlaams Blok a recueilli 400.000 voix le 24 novembre 91. A Anvers, ce parti représente 25% de l'électorat. Ne nous faisons pas d'illusions: la Wallonie, le pays de Charleroi risquent de n'avoir qu'une ou deux élections de retard, si nous n'y prenons garde.
Mais cette percée doit-elle nous étonner? Depuis 20 ans, les gouvernements successifs laissent pourrir les problèmes de société: 922.600 personnes victimes du sous-emploi en fin 92; 20% de ménages dans la précarité; 531.700 logements (soit 14%) qui n'atteignent pas le niveau minimum de confort, ce qui représente au minimum 1.200.000 personnes très mal logées; des villes qui pourissent; des milliers de jeunes sans avenir.
Voilà, avec la peur des différences, le terreau de l'extrème-droite. Les partis traditionnels font de plus en plus de concessions au discours raciste. Ainsi, en France, Pasqua est en train d'appliquer, avec son code de la nationalité, le programme de Le Pen.
En Belgique, il y a dix ans, presque tous les partis se prononçaient pour le droit de vote aux immigrés; aujourd'hui, non seulement le sujet est devenu tabou mais, dans un but opportuniste, certains hommes politiques (de tous bords!) tiennent un discours anti-immigré, anti-réfugié de plus en plus musclé...
A ceux qui prétendent contenir l'extrème-droite en donnant raison à son racisme et ses exclusions, nous affirmons le contraire. Il faut choisir: ou bien l'égoïsme, ou bien la solidarité; ou bien le chacun pour soi, ou bien le tous ensembles, belges et immigrés, jeunes et moins jeunes, actifs et chômeurs, hommes et femmes.
La solidarité ne se mesure pas. Et face à un fascisme qui veut la briser pour établir sa dictature, il nous faut la défendre sans rivage.
L'union des anti-fascistes se veut un instrument parmi d'autres. Elle ne remplacera pas l'unité la plus large de tous les partis, mouvements sociaux et organisations pour une vie digne, un logement décent et un emploi pour tous... Mais elle veut donner tout de suite un cadre à ceux et celles qui veulent barrer la voie à l'extrème-droite et au fascisme, indépendamment de leurs convictions politiques, philosophiques ou religieuses, de leur sexe, de leur âge et de leur race.
L'union et ses signataires se donnent pour objectifs:
- de veiller au respect et à l'application de la loi Moureau.
- d'enlever ou surcoller les autocollants et les affiches racistes et fascistes.
- d'encourager, au niveau des quartiers et sur les lieux de travail, les lieux de rencontre et ce qu'on appelle les "comités de vigilance", c'est-à-dire des associations qui veillent au respect des valeurs démocratiques et des droits de l'homme.
- d'intervenir, personnellement, dans la vie la plus quotidienne, pour s'insurger contre des propos, des actes, des attitudes racistes et fascistes, même embryonnaire ou inconscientes.
Nous faisons appel à tous les progressistes de Charleroi afin qu'ils se rassemblent dans l'union des antifascistes, adhèrent aux fronts antifascistes de nos régions sur ses quatres revendications:
- interdiction de toute propagande raciste et fasciste.
- égalité des droits entre belges et immigrés.
- pas d'atteinte au droit d'asile.
- défense des droits démocratiques et syndicaux et de la lutte pour la justice sociale..